Le défi était de taille : moderniser l’image de la SNCF pour faire oublier aux voyageurs les nombreuses grèves, les millions d’euros de pertes annuelles dans la restauration et l'augmentation des tarifs. Déjà présente dans les compagnies aériennes et sur les plateformes pétrolières, c’est l’entreprise Newrest qui est désormais chargée de la restauration à bord, succédant à Crémonini. Pour changer la mauvaise réputation de ses menus restaurant (seulement un quart des voyageurs achèterait à bord, Ndr), la SNCF a donc décidé de faire appel à des marques haut de gamme : Angelina, Monop’Daily, Michel et Augustin, les cafés Illy… À cela, s’ajoute des produits régionaux et des coffrets gastronomiques servis en première classe.
Au menu du petit-déjeuner, la marque Paul propose un café, une viennoiserie et un jus d’orange pour 6,20 euros (comptez 8, 20 euros pour des tartines et un yaourt en plus). Le célèbre chocolat chaud à l’ancienne Angelina est disponible pour 4,90 euros et le voyageur aura dorénavant le choix entre 15 produits du Monop’Daily. Autre nouveau venu au wagon-bar, l’enseigne Les P’tits Boco a pour concept de servir tous les jours dans des bocaux les plus grandes recettes des chefs étoilés et des chefs pâtissiers, le tour préparé avec des produits bio. En outre, la marque propose également des coffrets gastronomiques à 21 euros présentés en verrines. Enfin, le restaurant accueille également des produits régionaux comme le pain d’épices Sacré Willy, les fameux cannelés bordelais et les calissons d’Aix. Si la SNCF s’est engagée à améliorer la qualité des repas, les prix devraient, affirme-t-elle, rester stables. L'entreprise a aussi prévu de changer la décoration des wagons-restaurants et les agents de bord devraient adopter une nouvelle tenue bleu marine à liseré rouge.
Manon Adoue
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