Le fait est désormais établi: les smartphones nous suivent partout. Non seulement un nombre croissant de la population en est équipé, mais en plus nous avons tendance à ne jamais nous en séparer - même au lit, puisque 1 Français sur 5 dormirait avec son smartphone à côté de son lit. Le fait est que, si notre téléphone ne nous quitte plus, il devient aussi de plus en plus facile d’épier nos faits et gestes, pour peu que l’on ait quelques connaissances en la matière (et que l’on soit mal intentionné).
Un phénomène amplifié par le développement des applications sociales telles que Tinder. Mieux qu’un site de rencontre, et gratuite, cette application vous met en relation avec votre âme soeur, en ne vous montrant que ceux ou celles dont le profil vous correspond, ainsi que la distance qui vous sépare. Et c’est là d’où venait le problème: en créant trois comptes sur l’application, et en lui donnant trois adresses différentes dans une même ville, il devenait possible de mesurer la distance séparant le hacker de sa victime depuis trois points différents, et donc de connaître avec précision son emplacement.
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Depuis, la faille a été corrigée. Mais l’existence de ce type de failles invite à la prudence quant aux fonctions de géolocalisation - qu’il est peut-être préférable de désactiver manuellement lorsque l’on ne les utilise pas. D’autant que c’est la deuxième fois qu’un tel exploit a été découvert sur la même application - une vulnérabilité similaire étant apparue en juillet 2013.