Loin du pic atteint en 2004 (+6,1%), les charges de copropriété ont augmenté de 0,9% l’an dernier. Crise économique oblige, les ménages ont rogné sur les dépenses. Premier signe : le recours à des sociétés extérieures. Il a diminué de 7,7% contre une hausse de 5,6% en 2002 ; les travaux d'entretien sont également en recul. En revanche, les dépenses de chauffage dues à un hiver rigoureux et à la hausse du coût de l’énergie, ainsi qu’en matière d’assurances, ont progressé respectivement de +6,1% et 10%.
Par ailleurs, l’étude fait état de fortes disparités régionales concernant le niveau des charges de copropriété. Ainsi en Bretagne ou Midi-Pyrénées, elles sont de l’ordre de 12 euros/m² en moyenne contre 25 euros dans le Nord-Pas-de-Calais ou en Île-de-France. Spécificités climatiques influant sur la consommation d’énergie et caractéristiques des immeubles expliquent ces écarts importants entre les régions.
Le montant des charges fait pourtant débat. D’autres études l’estiment bien plus élevé. Le mensuel Le Particulier (groupe Le Figaro) chiffre, lui, à 38,42 euros en moyenne en France et à 45,52 euros à Paris en moyenne le prix des charges au mètre carré.