L’Insee présente mardi une étude sur les revenus, le patrimoine des ménages et les conséquences de la crise sur le niveau de vie moyen des Français. Il en ressort que ce sont particulièrement les ménages les plus pauvres et les plus riches qui ont ressenti l’impact de la crise. En effet, selon cette enquête menée jusqu’en 2009, les personnes les plus modestes ont vu leur niveau de vie reculer de 2,1%, même si, comme le souligne l’Insee, « des mesures ponctuelles et la montée en charge du revenu de solidarité active ont permis de limiter les effets de la crise ». En 2009, 50% de la population française vivait avec moins de 19 080 euros par an, soit près de 1 600 euros par mois. Un chiffre en hausse de 0,4% sur un an.
Du côté des 10% des ménages les plus aisés, dont le revenu annuel dépasse 35 840 euros, ils ont été confrontés à une baisse de 1,2% de leur niveau de vie, même si cela n’efface pas son dynamisme sur la période de 1996-2009. Finalement, entre ces deux catégories de la population, l’Insee observe « un ensemble de personnes relativement épargnées par la crise » : les classes moyennes, qui représentent une « vaste population intermédiaire ». Cette catégorie recouvre des niveaux plus ou moins homogènes de revenus, mais contient une forte proportion de contrats à durée indéterminée.
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