Fort d’un chiffre d’affaires de plus de 30 milliards d’euros l’an dernier, le commerce en ligne vient pourtant d’être épinglé dans un rapport du centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc) et de l’Institut français de la mode (IFM) remis hier au gouvernement. En cause, les pratiques douteuses de certains sites Internet.
En effet, après avoir contrôlé plus de 10 % des portails de e-commerce en France, soit 8 400 au total, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression de fraudes) a mis en évidence plus de 3 200 anomalies concernant 40 % des sites contrôlés. Des « tromperies » sur le prix de référence utilisé pour calculer le taux de promotion, une majoration artificielle du taux de démarque ou des soldes illégaux déguisés en ventes privées ont ainsi été constatés.
Bien que le rapport précise que « la majorité des acteurs » de la vente en ligne respectent les règles, Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat au commerce, souhaite encadrer davantage le e-commerce afin d’en éviter les dérives. Il entend notamment « renforcer l’information et la transparence » en obligeant les sites à mentionner, sur leur page d’accueil, un certain nombre d’informations visant à sécuriser les cyberacheteurs. Quant aux soldes, une date unique sera mise en place au niveau national « au plus tard en 2012 ».
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