L’abaissement d’un cran de la note de la dette japonaise n’étonne guère. La situation politique et économique du Japon le menait droit vers une dégradation de sa note, au rang de Aa3. Moody’s a d’ailleurs déclaré : « Au cours des cinq dernières années, les changements fréquents de dirigeants ont empêché le gouvernement de mettre en œuvre des stratégies économiques et fiscales qui puissent être efficaces et durables ». Six Premiers ministres en l’espace de cinq ans seulement et une dette équivalente à deux fois le PIB sont les principales raisons qui ont mené à cette décision.
Mizuho Bank, Mizuho Corporate Bank, Bank of Tokyo-Mitsubishi UFJ et Sumimoto Mitsui Banking,
les principales banques nippones, ont elles aussi été victimes d’un abaissement de leur note.
De leur côté, les investisseurs ont tout de suite pris en compte le changement des notes des établissements bancaires qui ont vu leurs titres chuter.
Et il se pourrait bien que Fitch et Standard & Poor’s fassent de même. Ils avaient déjà annoncé en avril et en mai dernier une possible dégradation de la note du Japon.
Claire-Marie Allègre
(Source : Le Monde.fr)
Crédit photo : Digital Vision
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