Première grande victime de la crise de la dette en Europe, la banque franco-belge Dexia a annoncé dans un communiqué que son conseil d'administration avait approuvé la vente de sa filiale belge, Dexia Banque Belgique, à l’État belge pour quatre milliards d'euros. Le conseil d’administration a également demandé à son délégué, Pierre Mariani, d’engager des discussions en France avec la Caisse des dépôts (CDC) et la Banque postale en vue d’une reprise des activités de financement des collectivités locales de Dexia. Afin de faciliter la déstructuration et d’éviter la faillite pure et simple, les représentants des gouvernements belge, français et luxembourgeois, ont décidé d’apporter une garantie de 90 milliards d'euros aux financements de Dexia.
L’impact éventuel de ce démantèlement sur la note de l’État français sera « limité », a estimé aujourd’hui l’agence de notation américaine Moody’s, sa concurrente Fitch jugeant aussi que le plan adopté « ne représente pas, en soi, un risque significatif ».
Alexandre Roux
(Source : libération.fr)
Crédit photo : AFP/Archives
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