Deux millions : c’est le nombre de téléphones portables et smartphones qui seront offerts pour les fêtes de Noël. L’occasion pour l’UFC-Que Choisir de pointer du doigt les assurances qui sont souvent proposées lors de l’achat de tels produits. Selon l’association de consommateurs, ces dernières sont non seulement coûteuses mais superflues. « Les professionnels assurent leur marge avant d’assurer le consommateur », déplore, dans les colonnes du Parisien, Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir, qui a étudié les principaux contrats du marché.
L'UFC critique tout d’abord le manque de transparence des contrats, affirmant avoir reçu de nombreuses plaintes de clients dont les garanties n’étaient finalement pas conformes à ce qui leur avait été annoncé. Autre point noir : la légitimité de ces assurances d’autant qu’un téléphone haut de gamme perd la moitié de sa valeur en moins d’un an. Par exemple, un Samsung Galaxy S3 vendu 649 euros en juin dernier, ne valait déjà plus que 417 euros (soit -36%) quatre mois plus tard. Une dépréciation qui limite l’intérêt d’une assurance sur le long terme.
L’association dénonce également les multiples exclusions de ces contrats, comme l’absence de remboursement du téléphone si celui-ci a été détérioré par une maladresse de son propriétaire ou si le smartphone a été subtilisé sans violence. Finalement, l’UFC-Que Choisir constate que sur les 432 millions d’euros de cotisations collectés chaque année par les assureurs, seuls 77 millions d’euros reviennent aux clients victimes de casse ou de vol.
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