Tsonga et les Bueno, c'est ce qu'on appelle de l'"endorsement publicitaire", soit le fait pour un people d'incarner une marque. Les cas les plus célèbres sont George Clooney et les capsules Nespresso (what else ?), Zidane et Volvic, Lagerfeld et Coca light ou Nicole Kidman et Schweppes (what did you expect ?).
Si pas une journée ne se passe sans qu'on ne parle au jeune français de son inséparable barre chocolatée, ce mariage a un prix.
En effet, la marque Ferrero (qui possède également les célèbres Ferrero Rôcher des réceptions de l'ambassadeur et le mythique Nutella) a misé dès 2007 sur le champion alors prometteur. Fort de son succès sur le circuit, Jo-Wilfried Tsonga a ensuite pu renégocier son contrat avec la marque en 2010, ainsi que le révélait Stratégies. C'est alors 26 millions d'euros qui sont investis sur le joueur. En 2012, Kinder Bueno a investi au total 33 millions d'euros dans les 4327 spots mettant en avant son ambassadeur, faisant alors de lui le sportif le plus visible en spots télévisés devant Sébastien Loeb (on s'en était rendu compte). En 3 ans, Ferrero aurait ainsi déboursé près de 100 millions d'euros simplement pour le couple Tsonga-Bueno. Belle dot...
Pourtant, Tsonga ne touche pas ces fameux 26 millions loin s'en faut (même si, ainsi qu'il l'a déclarait lui même, il n'est pas à plaindre). En 2008, le sportif avait ainsi agrémenté ses gains en tournois de plus de 600 000 euros grâce au sponsoring. En 2012, il devient le tennisman français le mieux payé avec des revenus annuels s'élevant à 5,5 millions d'euros, mais n'entre pas encore dans le top 10 des sportifs français les mieux payés, qui classe Karim Benzema premier avec des revenus annuels s’élevant à 13 millions d’euros selon L'Equipe Magazine.
S’il perd en demi-finale de Roland Garros contre Ferrer, Jo-Wilfried Tsonga empochera 375 000 euros. S’il est finaliste, il touchera alors 750 000 euros et 1,5 millions s’il l’emporte. De quoi définitivement jouer dans la cour des grands.
Quant à son contrat avec Bueno, il court jusqu’au 31 décembre 2015, laissant au public au moins deux belles années de vannes pourries sur Tsonga et ses barres chocolatées. Bueno tout ça !