Inutile, tout d’abord, d’envisager de quelconques opérations bancaires à l’étranger si votre carte ne vous le permet pas. Vérifiez donc, plusieurs mois avant votre départ, qu’elle est internationale. En effet, ce n’est qu’à cette condition que vous pourrez effectuer des règlements et retraits en dehors de la France métropolitaine et des DOM-TOM. Bien que la plupart des réseaux se valent, sachez toutefois que le plus répandu dans le monde est celui de Visa, suivi de Mastercard et American Express.
Par ailleurs, assurez-vous également que votre plafond de paiement hebdomadaire vous permette des dépenses conséquentes si vous en prévoyez. Si tel n’est pas le cas, vous pouvez demander son relèvement directement auprès de votre banque. L’opération est généralement gratuite.
Depuis 2009, les paiements par carte bleue n’entraînent pas de frais supplémentaires, à condition d’être réalisés dans les 17 pays ayant adopté la monnaie unique. Espagne, Italie, Grèce, Slovaquie, Allemagne, Autriche, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Portugal, Madère, etc. : vous pouvez y régler un maximum d’opérations par ce biais sans surtaxe.
S’agissant des retraits aux distributeurs, le fonctionnement est le même qu’en France. Les frais perçus dépendant des établissements bancaires et des partenariats qu’ils ont pu nouer entre eux, ils peuvent ainsi être gratuits ou non. Renseignez-vous donc avant votre départ mais, si frais il y a, ils s’élèvent en moyenne à 1 euro par retrait.
Vous avez prévu de franchir les frontières européennes ? Mieux vaut alors prendre vos précautions. En effet, en dehors de la zone euro et à l’intérieur de l’Union européenne (c’est-à-dire dans les 11 pays complétant l’Europe des 27), les banques prélèvent des frais sur les transactions par carte bancaire comme sur les retraits aux distributeurs. Ces derniers peuvent d’ailleurs très vite atteindre une somme non-négligeable. Pour les paiements par carte, la commission est de l’ordre de 2 % contre 2,5 % en moyenne pour les retraits. A ces 2,5 %, il faut ajouter des frais fixes, variant d’un à plusieurs euros, selon la somme retirée.
Bien sûr, ces opérations sont également soumises à des frais dans le reste du monde. Supérieurs à ceux de l’Union européenne, les taux de commissions restent toutefois inférieurs à 5 % et 5 euros de frais.
Notez par ailleurs que, dans l’Union européenne comme à l’étranger, le retrait de liquidité au guichet d’une agence bancaire est plus cher qu’au distributeur. Là encore, vérifiez minutieusement les tarifs pratiqués avant de partir car les écarts tarifaires peuvent être conséquents d’une enseigne à l’autre.
D’une manière générale, à l’étranger, le retrait d’espèces aux distributeurs est l’opération la plus coûteuse pour les vacanciers… et la plus rentable pour les banques qui sanctionnent chaque passage à un automate de commissions et frais fixes. Il est donc préférable d’arriver sur votre lieu de vacances avec une grosse réserve d’argent en liquide, si, et seulement si, vous avez ensuite la possibilité de la mettre en sécurité.
Pour plus de tranquillité, vous pouvez aussi vous procurer des chèques-voyages. Acceptés dans la plupart des pays du monde, ils sont en outre remboursés en cas de vol.
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