Au premier février dernier, les péages autoroutiers français ont augmenté de 2,01%, une hausse plus faible que l’année précédente mais qui reste tout de même au-dessus de l’inflation (1,7%). Pour la Cour des Comptes, qui présentait mercredi un rapport sur les relations entre l’État et les sociétés autoroutières, la fixation des prix des péages manque de transparence, et ceux-ci seraient même trop élevés. La faute selon elle, « au rapport de force » dans la négociation plus « favorable aux sociétés concessionnaires » qu'aux pouvoirs publics. Ainsi en 2011, Vinci Autoroutes, APRR et Sanef, les sociétés autoroutières privatisées depuis 2006, auraient touchées 7,6 milliards d'euros.
Et si le gouvernement a décidé en décembre dernier d'augmenter la redevance domaniale de 50% pour ces entreprises, pour la Cour des comptes, l’État ne se montre pas assez exigeant en cas de non-respect de leurs obligations par les concessionnaires : « Qu'il s'agisse de préserver le patrimoine, de respecter les engagements pris dans les contrats de plan ou de transmettre les données demandées », a expliqué Didier Migaud. La Cour des comptes demande donc à l’État de « mettre en œuvre les dispositions contraignantes » et de « réaliser systématiquement une contre-expertise (...) de tous les coûts prévisionnels des investissements ».
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