Les fabricants des Coyote, Wikango et Inforad, mais aussi de nouveaux téléphones et GPS (qui ont ces fonctions) sont en colère depuis l’annonce gouvernementale qui interdit purement et simplement l’utilisation des avertisseurs de radars. Les grandes marques du secteur réclament la révision, voire l'annulation, de cette décision.
Pour ceux qui ne savent pas comment fonctionne un avertisseur de radars, c'est tout simple. Commercialisé à moins de 150 euros avec 7 euros d’abonnement mensuel, c'est un appareil qui se branche sur l'allume-cigare et fonctionne avec le satellite. Il est alimenté par des abonnés qui préviennent de la position d'un radar, mobile ou fixe (car là aussi les panneaux vont disparaître). La polémique vient du fait que, munis de cet appareil, les usagers roulent plus vite.
A l’heure actuelle, plus de 4,7 millions d’automobilistes utilisent un avertisseur de radars.
Les fabricants d’avertisseur grognent depuis cette annonce et mobilisent les adhérents et autres personnes via les réseaux sociaux, pour manifester leur mécontentement, en attendant de descendre dans la rue.
Les trois principaux fabricants (Coyote, Wikango et Inforad) appellent à une mobilisation le 18 mai prochain, rappelant que plus de 2000 emplois sont en jeu.
Sécurité routière : les avertisseurs de radar sont supprimés
Sécurité routière : Matignon se réunit ce matin
Sécurité routière : de nouvelles mesures envisagées
Sécurité routière : le kit mains libres aussi dangereux que le portable