Du 21 au 25 octobre avait lieu le Salon International de l’Alimentation (SIAL) à Paris, où près de 5 900 professionnels de l’agro-alimentaire provenant d’une centaine de pays différents étaient réunis. « Tous les produits alimentaires sont présentés », assure Valérie Lobry, la directrice générale de la division agriculture et alimentation. Travailleurs de la distribution et du commerce, professionnels du vin, restaurateurs ou simples curieux ont ainsi pu découvrir « le plus grand observatoire » de l’alimentaire, rassemblant produits frais et secs, produits surgelés, ingrédients, boissons, vins et spiritueux.
Retour à la nature et à la simplicité : c’était le mot d’ordre du Salon 2012. Un retour qui s’oppose cependant aux très nombreuses nouveautés qui étaient présentées, dont le but est en général plus marketing que gustatif. Mais, si l’huile de homard, le vinaigre en pilule, la noix à la truffe ou encore l’emballage comestible risquent de ne pas trouver d’écho chez le consommateur, ils sont une source d’inspiration pour les chefs cuisiniers. Et après tout, le moteur du secteur agro-alimentaire reste l’innovation - pour 59% des visiteurs, l’objectif premier en venant est de découvrir des tendances.
Plus d’un millier de nouveaux produits étaient exposés lors du Salon. Car, pour Valérie Lobry, l’évènement est « un lieu d’anticipation pour valoriser les innovations, décrypter les tendances et initier de nouveaux modes alimentaires ». Pas sûr que ces innovations et tendances culinaires prennent sur le public, mais quoi qu’il en soit, dans le contexte actuel de crise, le Salon privilégie le contact face à face et permet aux acteurs du secteur agro-alimentaire de se rencontrer et éventuellement de travailler ensemble. Et avec un Salon qui s'étend sur une surface équivalente à 30 hypermarchés, il y avait de quoi faire.
Voir le site du Salon International de l’Alimentation
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