Le fruit est beaucoup plus riche en fibres que son jus et est donc plus rassasiant. De plus, sauf s’il est consommé immédiatement après avoir été pressé, le jus de fruit perd sa teneur en vitamine C qui se détruit au contact de l’air et de la lumière. Le seul invariable entre un fruit entier et pressé est sa valeur calorique.
Cette légende tenace illustrée par les aventures de Popeye est complètement fausse. Les épinards ne sont pas aussi riches en fer qu’on le croit. Certes, ils en contiennent un peu mais beaucoup moins que les viandes et poissons, à privilégier pour faire le plein. De plus, le fer contenu dans les épinards est bien moins assimilé lors de la digestion.
Au Sénégal, les femmes l’utilisent pour exciter les hommes ; en Malaisie, il rendrait les femmes amoureuses et dans les pays occidentaux, il a la réputation d’augmenter la libido. Pourtant, le gingembre n’aurait en réalité aucun impact sur la sexualité. Si sa consommation provoque une légère sensation de chaleur, cette dernière est davantage due à son effet stimulant sur la circulation sanguine qu’à un quelconque pouvoir aphrodisiaque. Toutefois, le gingembre n’est pas pour autant dépourvu de vertus. C’est un antioxydant, un anti-inflammatoire et, consommé régulièrement, il soulage les troubles digestifs et la nausée.
C’est certainement l’idée reçue la plus coriace, et pourtant l’une des plus erronées. L’ananas, pas plus que le pamplemousse ou la papaye, ne sont des aliments « brûle-graisse ». D’ailleurs, en termes de nutrition, cette catégorie d’aliments n’existe pas.
L’ananas doit cette réputation à la broméline, une enzyme contenue majoritairement dans sa tige (qui n’est généralement pas consommée) et qui agit sur la digestion des protéines mais en aucun cas sur celles des lipides (les graisses). En revanche, de par sa forte teneur en fibre, l’ananas possède un important pouvoir de satiété.
Le pain, les pâtes et les pommes de terre ne vous feront prendre du poids que si vous y ajoutez une bonne dose de fromage et/ou de beurre et/ou de crème fraîche. De même, les pommes de terre consommées sous forme de chips ou de frites, très riches en matières grasses, peuvent éventuellement être responsable de kilos superflus. Mais d’une manière générale, c’est la préparation des féculents qui fait grossir, pas les aliments eux-mêmes. D’ailleurs, en mai dernier, Serge Hercberg, coordinateur national de l’étude NutriNet-Santé, rappelait qu’il est « aussi important de manger des fruits et légumes que des féculents, qui permettent de maintenir un équilibre nutritionnel », ajoutant que les pâtes, riz ou autres lentilles avaient « un effet rassasiant qui permet de vous caler, et évitent ainsi les petits creux ».
Voilà encore un mythe qui s’effondre. En effet, en général, le poisson reste un produit maigre. Toutefois, certains morceaux de viande sont bel et bien moins gras que certains poissons. La quantité et la qualité des graisses varient selon les espèces et les morceaux mais, le bœuf, par exemple, contient moins de 6% de matières grasses pour la majorité de ses morceaux. Il fournit par ailleurs des morceaux tels que le tende de tranche ou le rumsteck avec une teneur en lipides de 2,5 % qui les situe parmi les plus maigres de l’ensemble des produits carnés, mais aussi des poissons.
N’en déplaise aux amateurs d’huile d’olive, cette dernière est tout aussi calorique que les autres. Dix grammes, soit l’équivalent d’une cuillère à soupe, d’huile d’arachide, de tournesol, de noix ou d’olive, équivaut à 90 calories. Néanmoins, l’huile d’olive possède des propriétés nutritionnelles plus intéressantes que certaines autres huiles. Elle est ainsi composée à 75% d’acides gras mono-insaturés, protège des maladies cardiovasculaires et agit favorablement sur le taux de mauvais cholestérol (LDL) et cholestérol total. Autant de raisons pour lesquelles ces huiles doivent être préférées aux beurres et autres margarines.
En réalité, la densification des os dépend de l’apport en calcium mais aussi de la synthèse en vitamine D (dans laquelle l’ensoleillement joue un rôle crucial). Pour preuve, en Chine, au Cambodge, au Congo ou au Laos, les habitants consomment très peu de lait : moins de 5 litres par an et par habitant. Pourtant, l’ostéoporose y est très peu répandue. À l’inverse, en Suède et Norvège –pays où l’on consomme le plus de lait par habitant et par an - le nombre de fractures du col du fémur est le plus élevé au monde. Le fait de boire du lait ne suffit donc pas à rendre les os plus solides. En revanche, une consommation insuffisante peut entraîner de fortes carences.
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