« Un repas sans fromage est une belle à qui il manque un œil », disait Brillat-Savarin. Autrefois décrié par les thuriféraires de la minceur, l’aliment préféré des français retrouve aujourd’hui ses lettres de noblesse grâce à ses nombreuses vertus. En effet, en plus de contenir protéines, sucres et lipides en bonne quantité, il serait également une source de vitamines A et B, de sels minéraux (Ca, P, K, Na, Mg…) et de calcium. Un élément chimique essentiel, on le rappelle, à la formation et à l’entretien des os, ainsi qu’à certaines fonctions cellulaires vitales. En outre, il est une excellente source de phosphore, essentiel lui aussi à la minéralisation des os et des dents, ainsi qu’à la régénérescence des tissus. En France seule, le « cheese » existerait sous 350 à 400 formes différentes, dont plus de 40 certifiées Appellation d’Origine Contrôlée (AOC). Seul bémol, ceux-ci contiennent des graisses saturées, à surveiller chez les personnes en surpoids ou à risque cardiovasculaire. Enfin, tout dépend, bien entendu, du fromage que vous choisirez.
Les 5 fromages les moins caloriques seraient la cancoillotte (49 calories pour 30 grammes), la mozzarella (72 calories), la feta (77 calories), le chèvre frais (80 calories) et le camembert (81 calories). Les plus riches seraient, à l’inverse, le comté, le cheddar et le gruyère (plus de 125 calories). N’oubliez pas que si les femmes françaises sont moins disposées à l’obésité que les Américaines, c’est notamment parce qu'elles consomment plus de graisses « naturelles ». Donc pas de privations, s’il vous plaît, surtout si c’est pour vous rabattre sur des graisses industrielles.
Sans compter que le fromage protégerait contre le diabète de type 2, et mettrait à l’abri des caries en augmentant le pH de la bouche. Dernier avantage, il permet de réaliser tous types de plats pour tous types de goûts. Bref, ce roquefort vous nargue depuis trop longtemps. Il est plus que temps de vous rendre au frigo sur la pointe des pieds.