La ville de Bordeaux vient d’entériner l’accès à la restauration de tous les enfants de maternelle et primaire du public, dont les parents en feraient la demande. Cet accès était réservé en priorité, depuis 1998, aux élèves dont les deux parents travaillaient. Si la délibération n’a été validée qu’en début de semaine en conseil municipal, « des actions étaient déjà mises en place depuis la rentrée dernière » pour accueillir le maximum d’enfants, a ainsi précisé à la presse l’adjointe à la petite enfance et à l’éducation, Brigitte Collet.
« Nous nous sommes attaqués au problème, progressivement », s'est-elle félicitée en soulignant que lors de la dernière rentrée il restait seulement 200 dossiers en souffrance pour 15 000 élèves, dont la grande majorité mange à la cantine scolaire. Et d’ajouter : « au bout de 15 jours, trois semaines, il n'y avait plus que 60 dossiers ». Brigitte Collet affirme qu’il ne reste que six établissements du centre-ville où « ça coince » certains jours. « On accorde alors aux parents deux jours ou trois jours en fonction de la capacité d'accueil ».
La ville de Bordeaux avait instauré ce système de priorité en 1998, sous l’ère Alain Juppé, faute d'espace suffisant. Mais lors des élections municipales de 2008, de nombreux parents avaient fait part au maire de leur nécessité d’avoir accès à la restauration scolaire, même s'ils ne travaillaient pas.
Crédit photo : Digital Vision
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