Dans son rapport, Jean-Marie Bockel propose de repérer les troubles du comportement chez les enfants de deux à trois ans. Cette proposition dont les termes sont pourtant judicieusement choisis « repérage précoce des enfants en souffrance », suscite à nouveau la polémique chez les pédopsychiatres. Patrick Eche a déclaré dans les colonnes de Métro : « Il faut sortir de la logique des boucs émissaires et définir une ligne politique claire. Ces enfants vulnérables souffrent d’abord de carence affective et l’urgence consiste à les nourrir, à fixer des règles et des repères ».
Le ministre, qui s’appuie sur de nombreuses expérimentations réalisées au Canada et en Angleterre, n’est pas de cet avis. Il insiste sur l’importance de former les enseignants et les psychologues à la détection des comportements à risque et ce, dès la maternelle.