L’année serait-elle trop brève pour les élèves de primaire ? C’est en tous cas l’avis de Vincent Peillon, qui critique le petit nombre de jours de classe : « 144 jours pour les enfants du primaire français, c'est une exception, ça leur coûte cher et ça nous coûte cher ». D’autant que pour le ministre, cela ne serait pas sans conséquence sur les écoliers : « Les sociologues disent, concernant les enfants français, (que) ce sont ceux qui souffrent le plus, avec les petits Japonais ».
Les vacances trop longues laisseraient donc les enfants livrés à eux-mêmes : « Aujourd’hui, nous approchons du baccalauréat, un certain nombre de collégiens ou de lycéens qui sont dans ces centres d’examen vont se retrouver le 10 juin, le 15 juin, livrés à eux-mêmes. Lorsque les familles ont les moyens de leur offrir un certain nombre d’activités, tout va bien, quand ce n’est pas le cas, ça fait des jeunes qui ne sont pas pris en charge par la collectivité », a-t-il ajouté. En attendant, aucune décision ne sera prise avant fin juillet sur tous les sujets liés à l’éducation, y compris celui des rythmes scolaires.
(Avec AFP)
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