Lorsqu’il s’agit du prénom de leurs enfants, les parents rivalisent souvent d’originalité. Dernier exemple en date, un couple d’Américains a choisi de baptiser sa fille Hashtag, en référence au site de microblogging Twitter. La nouvelle a rapidement fait le tour de la toile après que les heureux parents, monsieur et madame Jameson, visiblement accros au Web, ont annoncé la nouvelle sur un autre réseau social : Facebook.
Sans surprise, de nombreux internautes se sont offusqués de ce choix, créant sur Facebook un groupe pour réclamer un vrai prénom pour cet enfant. D’autres ont quant à eux préféré en rire, créant le hashtag « #stupid ». Un tel prénom aurait-il été autorisé en France ? Rien n’est moins sûr car si la législation laisse aux parents une certaine liberté (ce qui n’était pas le cas lors de la Révolution), elle exige toutefois expressément que ces prénoms ne soient pas « contraires à l’intérêt de l’enfant ou au droit des tiers à voir protéger leur patronyme ».
À noter qu’en France, bien qu’autorisé, le changement de prénom est une démarche longue nécessitant un « intérêt légitime », selon l’article 60 du Code civil. En réalité, ce type de requête n’est entendu que dans deux cas : lorsqu’il s’agit de franciser un prénom ou si ce dernier fait du tort à la personne qui le porte. Mais récemment, Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand, a proposé de modifier la législation afin de permettre à chaque personne de choisir en toute liberté son prénom à partir de 18 ans. Et ainsi rectifier les fautes de goût de ses parents ?
Crédit photo : Facebook/Hashtag Jameson
Je me fais un prénom !
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