Steve Biddulph auteur australien à succès de « Raising Boys » en 1998, publie un nouvel ouvrage baptisé « Raising Girls ». Il y affirme qu'élever une fille n'a jamais été aussi difficile en raison des « influences toxiques de la publicité, de la célébrité et de la pornographie qui obligent les filles à grandir trop vite », rapporte le site 7sur7.be.
Il ajoute que l'hypersexualisation des fillettes est l'une des difficultés principales rencontrées par les parents pendant leur éducation : « Pour comprendre nos filles, il faut se rendre compte que leur enfance diffère de la nôtre. Franchement, nos 18 ans sont leurs 14 ans, nos 14 ans correspondent à leurs 10 ans. Jamais la féminité n'a été victime d'une attaque aussi soutenue, que ce soit par les publicités de régime, le marketing autour de l'alcool, les diktats de la mode, et l'invasion de la pornographie dans les chambres d'adolescentes. »
Steve Biddulph avance que l'auto-mutilation et les problèmes alimentaires et psychologiques tels que l'anorexie sont désormais monnaie courante dans les cours d'école depuis environ cinq ans. « Mais pire que ça, une fille moyenne est plus stressée et plus dépressive que jamais ». Le principal conseil de l'auteur australien pour garder ces problèmes à distance est de procurer aux fillettes et aux adolescentes plusieurs référents féminins en plus de leur mère, pour qu'elles puissent s'identifier et se confier à elles.
Le site theglobeandmail pose clairement la question à un psychothérapeute spécialiste de la famille, Michael Gurian : est-il vraiment plus difficile d'élever une fille qu'un garçon ? Ce à quoi il a répondu : « Les garçons et les filles sont compliqués chacun à leur façon. »
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