« Plutôt que de jeter des œufs quand les voisins font trop de bruit, venez sonner. C’est plus sympa. »
« Il est inadmissible de laisser des excréments dans la cage des escaliers. Pour cette fois, j’ai nettoyé mais j’ose espérer que cela ne se reproduira plus. Dans le cas échéant, je serais dans l’obligation d’appeler Chuck Norris, Schwarzenegger ou Godzilla, mais dans tous les cas, ça ne sera pas beau à voir. Sérieusement, c’est dégueulasse et c’est vraiment une honte. On vit quand même en 2010, dans un pays civilisé. »
« A nos très chers voisins. Madame, tout d’abord, félicitations pour vos performances maintes fois renouvelées. Toutefois, quelques aménagements simples, pourraient être agréables à votre voisinage. Premièrement : pourriez-vous avancer quelque peu l’heure de vos vocalises ? Disons à une heure où vos voisins ne récupèrent pas eux-mêmes de leurs propres ébats. Deuxièmement : maintenant que vous maîtrisez parfaitement le « AH », pourriez-vous envisager de passer au « OH » voire « OH OUI ! ». Le public est exigeant et se fatigue même des plus beaux exploits. Par avance, merci Madame et félicitations à Monsieur. »
« Nous vous remercions de participer à la croissance de la population, mais serions encore plus reconnaissants de pouvoir dormir le matin. »
« Comme c’est la crise, j’envisage de me reconvertir dans l’industrie du film X. Étant le témoin auditif privilégié de vos impressionnantes aventures sexuelles, je voudrais savoir s’il est possible d’installer chez vous une caméra afin de m’enrichir d’un contenu amateur ou même semi-pro. Merci de me répondre sur cette même feuille. »
« Avis à tous : ce matin, un hamster (ou cochon d’Inde) a été retrouvé mort dans la cour. Il est vraisemblablement tombé de plusieurs étages. Il ne s’agit pas d’un accident. C’est le troisième que je ramasse en deux mois. Les hamsters ne sautent pas par les fenêtres. Un ou plusieurs détraqué(s) s’amuse(nt) à les jeter de quelque part. Le Syndic est prévenu. Je trouverais le ou les coupable(s). Soyez vigilants. Le Gardien. »
« Chers voisins du bâtiment C, je me permets de vous rendre votre cintre que vous avez lâchement jeté jeudi soir (00h40) sur le chat de madame Dupont qui était pourtant silencieux. Pourquoi cet acte de barbarie envers cet animal ? Auriez-vous une frustration que vous ne sauriez refouler que par ce genre d’action discrète ? Êtes-vous si allergique aux poils de chat que, cinq étages plus haut, cela vous hérisse le poil ? Nous savions déjà que vous vous amusiez à arracher le loquet en tenant la porte du hall, cela serait intéressant d’avoir votre explication d’ailleurs. Avez-vous été malmené par un pirate pour en vouloir à ce crochet ? Monsieur le lanceur de cintre, veuillez s’il vous plaît cesser vos stupidités. Dans le cas contraire, nous nous verrons dans l’obligation de contacter la fondation WWF, la fondation des crochets de porte de hall, ainsi qu’un hôpital qui voudra bien vous trouver une place. Merci. »
« La personne qui m’a gentiment volé mon VTT est priée de me contacter si elle est intéressé par le panier qui s’adapte sur le guidon ! »
« Cher voisin, chère voisine, amateur(rice) de cookies aux tendances cleptomanes : Étant dans une période de joie, de paix et d’amour, j’ai décidé de prendre cet emprunt pour une marque de reconnaissance vis-à-vis de mes talents culinaires ! Cependant, au lieu de les piquer sur le pas de ma porte alors qu’ils refroidissent (et avant le glaçage, scandale !), nous pouvons convenir de livraisons. Pour ce faire, il faudrait me rendre la plaque du four embarquée par mégarde, j’en suis sûre. D’avance merci. La voisine pâtissière. »
« Monsieur le gentil postier, ne me dites pas absent, c’est faux. Si vous n’avez pas le courage de gravir les étages pour mener à bien votre mission, je peux le comprendre. Alors ne vous fatiguez pas à laisser un avis de passage selon lequel vous livrerez à nouveau le colis. Contentez-vous de déposer mon bien au bureau de poste, nous en sortirons grandis tous les deux. Le locataire du si lointain 5e étage. »
« Cher livreur des ColiPostes, en déposant sournoisement un avis de passage dans ma boîte aux lettres alors que je t’attends avec impatience dans mon atelier, tu me signifies que tu aimes jouer au con. Sache que cela nous rapproche car moi aussi, j’aime énormément ce jeu avec quelques beaux succès à mon actif. Comme tu te fais très discret, ça ne va pas être facile de te mettre la main dessus ; mais si j’y parviens, alors je te ferais comme chez moi en Corse : je vais te clouer sur une planche et lorsque tu seras bien sec, dans quelques temps, on verra qui rigole le plus. A très bientôt. Je t’aime déjà. »
« Chers voisins, voisines du 1er, 2e et 3e étage. Nous allons procéder durant une petite semaine à la suppression du biberon que nous donnons la nuit à notre bébé, ce qui va engendrer cris et pleurs la nuit. Pour cela, nous vous présentons déjà toutes nos excuses. Merci pour lui. »
« Je suis désolée et c’est embarrassant… mais ma culotte est tombée sur ta rambarde !! Pourras-tu la déposer dans ma boîte aux lettres si jamais je ne suis pas là ? Encore navrée ! Emma. »
« Chers voisins, je vous prie de bien vouloir me pardonner de m’être emporté hier. Je trouve que contrairement aux apparences, vous êtes de bons voisins, et je vous remercie d’avoir faire des efforts afin de faire moins de bruit par la suite. Sachez que je ne suis pas votre ennemi, mais que, comme tout le monde, nous aspirons à vivre en harmonie avec notre entourage. Nous vous aimons. Amicalement. »
« Bonjour. Il m’arrive de couper le son de ma musique pour écouter les notes jouées par votre fille. J’avais envie de vous en faire part. Alors, pour ces bons moments, Merci. »
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