Mon prénom est Valérie,
Je suis maman de deux enfants que j'élève seule et je ne m'estime pas comme étant une maman violente, le mot est fort !
Je pense que la fessée est une limite posée quelque fois par les parents quand plus rien n’y fait, ni les punitions ni les privations de ce qu'ils aiment et que l'insolence prend le dessus.
De nos jours les gens ont trop souvent tendance à regarder de travers la maman dont le gamin fait son caprice à la caisse. Ils la regarderont de travers quoi qu'elle fasse de toute façon...
Si elle cède aux caprices de son enfant, on entendra derrière elle « Nous à notre époque » ou « une bonne fessée oui ! ». Si elle ne cède pas, et que sa progéniture continue de brailler, ce sera le même regard avec des : « mais qu'elle le fasse taire ». En désespoir de cause si elle finit par lui mettre une fessée, la vindicte populaire s'insurgera avec un « oh le pauvre gosse il ne sait pas il est petit ».
Il sait très bien ce bout de choux qu'à l'usure il pourra finir par avoir ce paquet de bonbons, pour que sa mère ait la paix et ne se fasse pas remarquer aux caisses ! Ça s’appelle plus communément du chantage affectif. Et la pauvre maman fait ce qui lui semble bon quand elle finit par lui mettre sa fessée bien méritée après ce caprice qui n'en finissait plus.
J'ai 42 ans et à mon époque même les maîtres d'école avaient le droit de nous fesser, enfin, combien sommes-nous à avoir pris un vol de craie ou d'éponge de notre enseignant ? Et il me semble que l'Éducation Nationale avait moins de problème avec le respect de ses élèves à cette époque-là.
Dans la vidéo de cette campagne contre la "violence éducative", la maman (visiblement stressée et fatiguée) aurait pu continuer de parler tranquillement si elle avait envoyé jouer dans sa chambre son enfant. En la montrant excédée sans même essayer de dialoguer avec son enfant cela marque tout le monde. Et c'est bien là le but de cette campagne que je trouve excessive...
Je persiste à dire que la fessée s'impose parfois : lorsque l'on a épuisé notre énergie à essayer de se faire comprendre, ou à se faire entendre par un enfant, que celui-ci devient insolent, n'écoute pas, qu'il provoque ou nargue ses parents. Ça reste une façon de dire stop au comportement. Non, je ne pense pas que la fessée soit un facteur de soucis psychologiques pour l'enfant.
Il faudrait donc arrêter de nos jours de faire l’amalgame entre les parents qui sont justes dans leur éducation et ceux qui en abusent. Un enfant qui reçoit une fessée de temps en temps parce qu'il dépasse les bornes, cela ne constitue pas de quoi remettre en cause l'intégrité de l'éducation reçue par ses parents.
Les campagnes devraient plutôt se diriger sur les vrais problèmes de maltraitances faites aux enfants : enfants violés, privés de nourriture, séquestrés, battus qui ceux-là passent malheureusement souvent à travers les filets de l'aide à l'enfance.
Voici ce que je voulais exprimer : laissons les parents faire preuve d'autorité.