Longtemps considéré comme un trouble exclusivement féminin, le baby-blues concernerait également les hommes. En effet, selon une étude américaine menée dans 16 grandes villes, auprès de 1746 pères de famille, et publiée sur le site du journal en ligne Pediatrics, 7 % des pères interrogés ont avoué avoir été victime d’une dépression importante après la naissance de leur enfant.
Si, comme le souligne l’auteur principal de l’étude, le Docteur Neal Davis, certains sondés « avaient sans doute une histoire personnelle de dépression », pour d’autres, ce mal-être était bel et bien la conséquence de l’arrivée d’un nourrisson, similaire à celui vécu par les femmes.
Fréquente chez les femmes, 25 % d’entre elles en seraient victimes, la dépression postpartum peut être, dans les cas les plus graves, à l’origine de suicides, d’infanticides ou d’abandons. Alors que les jeunes pères s’occupent de plus en plus de leurs très jeunes enfants, il est important de ne pas sous-estimer le baby-blues du papa. « Les pédiatres doivent désormais se soucier également de la santé mentale du père », prévient le docteur Davis.
(Avec Associated Press)
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