Les faits : ponctuellement, vous rachetez des PAIRES de chaussettes, attachées par un fil très (trop ?) bien cousu, qui s’aiment et vivent ensemble dans le magasin depuis des mois. Après une journée passée à votre contact, le divorce est proche. Une tentative de réconciliation en machine plus tard, la rupture est consommée…
Durée de la relation : une à deux journée en trouple (vous et feu le couple).
Lieu potentiel de retraite : une pièce cachée derrière le tambour, où les célibs refont leur vie à base d’orgies. Les chaussettes n’aiment pas la monogamie…
La solution : n'acheter que des chaussettes de la même couleur. Rejoindre Le Cercle des chaussettes disparues sur Facebook.
Les faits : vous avez beau planquer chaque nouvelle paire dans des lieux a priori secrets et connus de vous seule, ce bien précieux finit toujours par disparaître…
Durée de la relation : quelques mois. Quelques jours seulement si coupe-ongles car convient également au sexe opposé, peu enclin à remettre ce type d’objets à sa place.
Lieu de retraite potentiel : tiroir à chaussettes de l’ado, table de nuit du mâle, poubelle après activité découpage par personne de petite taille.
La solution : une chaîne, comme chez Casto.
Les faits : chaque semaine, alors que vous faites vos courses au supermarché, vous rachetez à prix d’or barrettes pour la petite (catégorie de prix F : budget de milliardaire), trucs à chignon pour vous, élastiques pour tout le monde. Vous vous pensez à l’abri du bad hair day…
Durée de la relation : autant de jours que d’élastiques dans le paquet. Plus si goût pour les nattes ou couettes. Un jour si passion pour les dreads.
Lieu de retraite potentiel : dessous de meubles en tous genre (canapés, lits, radiateurs, commodes…), fonds de sacs, de poches, trou de lavabo et de baignoire, lit de fortune si aventure sexuelle en extérieur.
La solution : acheter des stocks low-cost. Laisser tomber Hello Kitty et ses amies. Vivre avec les deux dernières barrettes que, bizarrement, on ne perd pas.
Les faits : à la pharmacie, quand vous trouvez VOTRE marque de tétine, vous en rachetez une à deux « de secours » que vous planquez dans un tiroir secret. La nuit suivante, animée par cette rage nocturne quotidienne, vous craquez l’emballage avec vos dents. Le lendemain, toutes les tétines de la maison auront disparu.
Durée de la relation : quelques heures / jours si bébé calme ou maniaque du rangement (hum).
Lieu de retraite potentiel : dessous de meubles, bitume, fond de poussette ou de caisse à jouet.
La solution : envisager rapidement un sevrage tétinique avant banqueroute familiale (c’est cher !)
Les faits : cette nouvelle radio / player mp3 / appareil photo numérique / caméra…, qu’est-ce que vous l’aimez ! Tellement que vous l’utilisez des heures jusqu’à déchargement total de la batterie. Et là, c’est le drame… Ce chargeur que PERSONNE d’autre que vous ne possède, a mystérieusement disparu…
Durée de la relation : plusieurs mois
Lieu de retraite potentiel : la fameuse « boîte à fils et chargeurs ». Pourtant, ils sont tous là sauf celui-ci…
La solution : Le Bon Coin / ebay… sous peine de devoir racheter l’objet lui-même pour qu’il puisse reprendre vie.
Les faits : « Tiens c’est pas si cher, un biberon, et puis ça dure des mois ! », vous dites-vous à juste titre quand vous devenez parent. Et puis au moins, un biberon, pas de risque de le perdre. Oui, mais un bouchon… Et on fait comment pour secouer le biberon sans le bouchon ? Bha on fait pas !
Durée de la relation : longue, jusqu’au jour où…
Lieu de retraite potentiel : coin de table de restau ou d’amis.
La solution : racheter un biberon (non, on ne colle pas son index sale sur le trou de la tétine, c’est très MAL !
Les faits : « T’as du feu ? » « Oui oui, bien sûr, j’avais un… non mais il est où ? Mais c’est une histoire de FOUUUU scrigneoiazomçeàéoç&%%%% ! » Ne vous demandez pas pourquoi les fumeurs sont des gens stressés, les pauvres. Si leurs briquets ne se faisaient pas la malle sans prévenir, ils parviendraient peut-être à arrêter.
Durée de la relation : quelques jours. Une soirée si premières heures vécues en noctambule.
Lieu de retraite potentiel : poche amie ou ennemie
La solution : en voler d’autres
Les faits : début d’hiver, vous vous procurez 1 bonnet et 2 gants par membre de la famille, lesdits gants étant solidement attachés l’un à l’autre et au blouson par un ruban-cadenas. Et pourtant…
Durée de la relation : quelques jours (heures ?) pour le bonnet, moins d’une saison pour les gants.
Lieu de retraite potentiel : square, cour d’école, caisse à jouets, bac à objets perdus de l’école, garde-manger, un peu n’importe où en fait.
La solution : recycler ses chaussettes divorcées en gants. Aucune pour le bonnet.
Les faits : Oui, les CD sont has-been. Toujours est-il que vous n’allez quand même pas balancer votre Nevermind de Nirvana. Malheureusement, ledit Nevermind est en sous-loc’ dans la boîte de Bedtime sorties depuis des lustres. Depuis que Bedtimes stories a disparu ainsi que le boîtier de Nevermind, en fait…
Durée de la relation : plusieurs années, moins si prêt, déménagement ou karaoké perso avec lecture des paroles sur petit livret intérieur du CD.
Lieu de retraite potentiel : fond de bibliothèque, CDthèque de copains de 4e, tambour de la machine à laver ?
La solution : la mémoire. « Stairway to heaven ? Il est dans le double de George Michael ! »
Les faits : Chaque fois que vous voulez commander chez ce traiteur que vous adorez, vous devez rerereretourner consulter sa carte sur Internet ou lui faire répéter tous ses choix de pizza au téléphone (« MMh, chorizo, saucisse piquante, double mozza… Vous en avez pas une à l’ananas ? »). Pourtant, combien de fois lui avez-vous réclamé ce petit menu en papier que vous cherchez depuis des heures ?
Durée de la relation : longtemps. Jusqu’au jour où vous en avez besoin.
Lieu de retraite potentiel : poubelle, cachette à menus ?
La solution : le coller à la glue sur le frigo (non, les aimants ne suffisent pas à éviter une évasion).
Nous lançons ici un appel à tous ces évadés, disparus ou kidnappés, tous ces proches partis un beau matin sur un malentendu sans plus jamais donner de nouvelles. Rendez-vous, nous ne vous ferons aucun mal. Mais par pitié dites-nous où vous vous trouvez...