La question est délicate, et suscite des réactions contradictoires. Selon le Times, des chercheurs en neurologie se demandent si un neurone de la « bonne mère » peut être détecté, et si tel est le cas, si la négligence ou les comportements abusifs pourraient être évités. Des scientifiques de l’université de Richmond en Virginie, et un groupe de chercheurs de Yale, ont identifié un groupe de cellules cérébrales, formé pendant la grossesse et activé après la naissance, qui semble être en corrélation avec de bons ou de mauvais comportements éducatifs. Les recherches prouveraient que les mères possédant un plus petit nombre de ces « neurones maternels » ont tendance à négliger ou maltraiter leur progéniture.
Au lieu d’imaginer le pire –une sélection inacceptable des mères en fonction de cette « prédisposition »-, certains médecins imaginent la possibilité de suivre et d’accompagner les femmes disposant de peu de ces cellules. Puisque, heureusement, rien n’est irréversible dans le cerveau, il serait possible de développer ces drôles de neurones grâce à un environnement favorable et une « formation » par des puéricultrices.
Mais il faudra prouver avant tout que les résultats obtenus sur des femelles de rongeurs et de petits mammifères valent pour les êtres humains...
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