Les parents se font du souci pour leurs rejetons alors qu’ils traversent cette période difficile de transition qu’est l’adolescence. Or, selon un sondage effectué par le magazine Okapi à l’occasion de son quarantième anniversaire, les ados se portent bien et sont loin de vivre les affres qu’on leur prête. Ainsi, on apprend que 79% des collégiens sont contents de se lever le matin pour se rendre en cours. Un chiffre un peu plus élevé chez les filles que chez les garçons et chez les petits de 6ème que chez les plus grands, déjà pressés de rejoindre les bancs du lycée. Ces résultats marquent une évolution positive depuis la dernière enquête datant de 1998. Ils étaient alors seulement 68% à l’époque à se déclarer heureux de prendre le chemin du collège tous les matins. Pour François Blaise, rédacteur en chef d’Okapi, cela s’explique certainement par le fait que « le collège est devenu le lieu de vie sociale de cette génération ». Or la vie sociale des ados est bien différente de celle des générations précédentes : téléphone portable et Internet ont bouleversé les habitudes, élargissant et décloisonnant leur cercle social. Désormais chaque adolescent a son petit réseau, au-delà de la famille et des murs du collège.
Par ailleurs, 87% des 10-15 ans estiment que leurs « parents les comprennent bien ». On est bien loin des idées reçues selon lesquelles cette période est celle de tous les conflits entre parents et adolescents. De plus, « ils savent que leurs parents font ce qu’ils peuvent pour leur offrir des conditions de vie sympathiques », note François Blaise. Les plus jeunes, 10-12 ans sont même 90% à penser que les adultes les comprennent bien.
Quant à l’avenir, les ados reflètent les contradictions de la société. En effet, s’ils sont majoritairement confiants pour leur propre avenir (82%), ils sont en revanche seulement 63% à se déclarer optimistes pour l’avenir de leur génération. A croire que le pessimisme des adultes a terni quelque peu leur enthousiasme.
Le sondage révèle également que ces chiffres sont homogènes et ne dépendent pas de la région où vivent ces adolescents ou de leur milieu social.
Source : le Parisien
crédit photo : iStockphoto
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