Depuis le 3 octobre dernier, un décret sur la qualité nutritionnelle impose une plus grande variété alimentaire dans les repas servis dans le cadre de la restauration publique et collective. L’objectif ? Veiller à la structure des repas dans les cantines scolaires notamment, et limiter la fréquence des plats trop gras ou trop sucrés. Mais malgré les objectifs louables de la mesure, celle-ci a toutefois soulevé la colère de parents et d’élus de plusieurs villes de France.
« Il est prévu que chaque repas comporte obligatoirement un plat protidique avec des protéines exclusivement d’origine animale, en oubliant les sources de protéines végétales, regrette ainsi Brigitte Gothière, porte-parole de L214, une association de végétariens, dans les colonnes du Parisien. C’est une façon d’imposer à 6 millions d’enfants scolarisés la consommation de viande. »
Et si la mesure dérange les familles d’enfants végétariens, elle concerne également ceux qui ne mangent pas de viande par conviction religieuse.
Pour le ministère de l’Agriculture Bruno Le Maire, cette décision répond aux prescriptions du plan national Nutrition Santé qui intègre la consommation de viande dans le cadre d’un régime équilibré. Toutefois, « les menus de substitution pourront continuer à exister si les villes respectent notre décret », précise Matthieu Grégory, conseiller alimentation du ministre. Et d’ajouter : « on procèdera à une analyse au cas par cas ».
(Source : Le Parisien)
Crédit photo : Hemera
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