La « pression de concevoir » est un inconvénient bien connu des hommes qui cherchent à faire un enfant depuis un long moment : le calcul de la période d’ovulation et l’attente mensuelle des résultats d’analyse manquent cruellement de romantisme, mais surtout de spontanéité. Conséquence logique que des chercheurs coréens ont approuvée scientifiquement : dans le Journal of Andrology, leur étude montre que sur les 439 cas d’hommes étudiés entre juillet 2008 et juin 2011, 40% d’entre eux ont développé un dysfonctionnement érectile après 6 mois de rapports sexuels planifiés. 10% d’entre eux stoppent même les rapports charnels avec leur partenaire, quand ils ne vont pas tout simplement voir ailleurs.
En ce qui concerne l’apnée du sommeil, ses effets néfastes sur l’érection sont visibles sur près d’un malade sur deux atteint du syndrome d’apnée du sommeil (SOAS). Des chercheurs américains plébiscitent le traitement par pression positive continue (PPC) pour améliorer les fonctions et la satisfaction sexuelles. Les causes sont ici physiologiques, puisque traiter son apnée du sommeil permet simultanément de soigner ses problèmes érectiles. Avant de se précipiter sur les érecteurs médicamenteux, type Viagra ou Cialis, les hommes doivent donc en parler à leur médecin, qui évaluera les causes de ce dysfonctionnement.
Lire les résultats de l’étude (en anglais)
Laure Gamaury
(Source : slate.fr)
Crédit photo : Digital Vision
Troubles de l'érection, grand tabou masculin
Troubles de l'érection : les femmes « dédramatisent »
Le viagra en vogue chez les jeunes hommes qui veulent se rassurer