Un peu de légèreté de l’autre côté des Pyrénées ne fait pas de mal aux Espagnols, étranglés par la crise économique : l’université de Grenade a entrepris une étude très sérieuse sur la sexualité, part importante de la santé des êtres humains, et notamment sur la différence des fantasmes entre hommes et femmes et leur incidence sur la vie quotidienne. Pour l’essai, 2 250 Espagnols ont répondu à un questionnaire sur leurs fantasmes sexuels, tant positifs que négatifs.
Les principales conclusions publiées dans la très sérieuse revue scientifique Anales de Psicologia révèlent que si les fantasmes sexuels des hommes et des femmes sont similaires, les représentants masculins pensent plus souvent au sexe que leurs partenaires féminines. Les femmes préfèrent les fantasmes romantiques qui reviennent à raison d’une fois par mois en moyenne, tandis que les hommes sont friands d’activités sexuelles « exploratoires » comme l’échangisme ou les plans à plusieurs.
Pour les fantasmes plus négatifs, les hommes comme les femmes parlent de la soumission sexuelle, qu’ils fantasment malgré la peur qu’elle engendre. Et chez les hommes, l’homosexualité fantasmée est aussi classée dans les fantasmes négatifs. Pour compléter cette étude, les chercheurs de l’université de Grenade souhaitent désormais étudier l’incidence des fantasmes sexuels sur le développement de la sexualité. A noter qu’ils concluent, en termes thérapeutiques, que les fantasmes pimentent la vie sexuelle, en augmentant le désir et l’excitation.
Laure Gamaury
(Source : santelog.com)
Crédit photo : iStockphoto
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