On exclura néanmoins ici les adeptes de trichophilie, fétichisme original qui concerne les adeptes des poils et des cheveux. On compte parmi ceux-là de grands noms comme Henri IV ou le critique Sainte-Beuve, qui déclarait aimer les femmes « négligées de la toison ».
« Rien n’est plus rebutant qu’une étoile de mer dans un lit », nous a confié un jeune homme dans son témoignage. Soit, mesdames, réveillez-vous ou faites au moins semblant, l’appétit vient en simulant…
Surjouer l’excitation alors qu’on vous a à peine effleuré la bretelle de soutien-gorge est jugé pathétique par certains.
No comment. Les plus sophistiquées auront même pris soin de parfumer la chambre et les alcôves d’une fragrance douce voire aphrodisiaque : choisir des notes de musc, d’ambre gris ou d’épices.
Le style garçonne a fait ses preuves mais, manifestement, au lit, le pyjama « caleçon de mon mec » n’est pas vraiment affriolant. Le noir dentelle et le style femme fatale restent sur la short-list des hommes. On compte aussi beaucoup d’adeptes de la petite culotte blanche en coton.
Le refrain « vas-y bébé » en plein acte sexuel aurait un effet contre productif garanti. Globalement l’infantilisation est à proscrire, même si l’intention initiale est louable.
Les coqueliquots, les roudoudou, etc. Certaines expressions héritées d’une aïeule ou trop girly méritent d’être réservées à un cercle strictement féminin. Mais s’il essaie de vous coller, vous pouvez répondre que l’expression vient de la couleur de l’uniforme des troupes anglaises au début du XIXe siècle.
Toute justification semble superflue.
On vous aura prévenues…
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