Lire ses derniers mails, vérifier rapidement une information cruciale, réserver ses billets de train à la dernière minute, rattraper son émission favorite : il y a toujours une bonne excuse pour passer un peu de temps à surfer avant de se coucher. Or ces nouvelles habitudes de navigation ont des conséquences… sur notre sexualité. Une étude britannique, réalisée par le site BroadbandChoices.co.uk et menée auprès de 2 000 adultes, démontre ainsi que 15% des personnes interrogées sont moins actives sexuellement du fait de leur activité nocturne sur Internet.
Car, alors qu’il y a dix ans on se couchait en moyenne à 22h30, aujourd’hui cet horaire a été décalé de 90 minutes : une heure et demie passée au lit, certes, mais plutôt à surfer sur des ordinateurs portables, tablettes et autres smartphones plutôt que dans les bras de son partenaire. De nouvelles habitudes qui concernent près de la moitié des personnes interrogées. Par ailleurs, environ 25% des sondés reconnaissaient surfer au lit et 15% y regarder la télévision sur leur ordinateur ou leur tablette. Des chiffres qui prouvent une fois encore la place prégnante d’Internet dans notre quotidien. Il y a peu de temps, un précédent sondage réalisé par TeleNav aux États-Unis démontrait d’ailleurs qu'un Américain sur trois préférerait renoncer à toute relation sexuelle pendant une semaine plutôt qu'à son téléphone portable.
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