S’il y a une personne que la sortie en librairie du deuxième volet de « Fifty Shades of Grey » ne risque pas d’émouvoir, c’est Aurélie Filippetti. Invitée lundi dernier sur le plateau du Grand Journal de Canal+, la ministre de la Culture a avoué ne pas partager l’engouement mondial suscité par les aventures de Christian et Ana. « J’ai commencé à lire "Cinquante nuances de Grey" et j’avoue que je n’ai pas été… séduite ». La ministre serait-elle envieuse du succès rencontré par E.L. James, l’auteur du best-seller ? La question mérite d'être posée lorsque l'on sait qu’elle s’est elle aussi essayée à l’écriture d’un roman érotique, il y a quelques années.
En effet, outre, « Les Derniers Jours de la classe ouvrière », « L'école forme-t-elle encore des citoyens ? », « Si nous sommes vivants - le socialisme et l'écologie » et « J’ai 20 ans qu’est-ce qui m’attend ? », respectivement parus en 2003, 2008, 2010 et 2012, la ministre a publié, en 2006, « Un homme dans la poche ». Cette histoire d'amour entre une jeune femme et un homme marié, comprend, tout comme le mommy porn le plus lu actuellement, son lot de passages sexuels.
« Ta tête entre mes cuisses et ta langue glissant en moi, lapant ma vulve (…) tu me léchais et je fondais longuement dans ta bouche (…) j'écartais davantage encore mes jambes pour que tu puisses (…) m'embrasser aussi profondément que si mon sexe avait été ma bouche pour te répondre. » Un passage qu’Aurélie Filippetti, un brin gênée, a qualifié comme étant « extrêmement classique ».
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