Succès littéraire fulgurant, la saga érotique « 50 Shades of Grey » a aussi bousculé les habitudes parfois trop plan-plan de nombreux couples qui s’inspirent désormais des ébats torrides de Christian Grey et Ana pour pimenter leur vie sexuelle. Mais pour maîtriser les règles des jeux sexuels et des relations dominé-dominant, il est impératif de connaître les bases. Voici le lexique très osé de tout ce que vous ne devez désormais ignorer.
Dans « 50 Shades of Grey », Ana et Christian ont une relation très particulière basée sur un dominant et un dominé. Cela correspond à l’abréviation BDSM qui signifie « Bondage – Discipline – Domination – Soumission – Sadisme – Masochisme ». Pour établir une relation de BDSM avec quelqu’un il faut établir en amont un contrat afin de déterminer les limites des deux partenaires et de savoir qui jouera le rôle du dominant et qui sera soumis. Les pratiques sexuelles décrites dans « 50 nuances de Grey » sont du BDSM qui se revendique « soft » et qui peut donc se pratiquer à la maison. Du moins si l’on en croit l’auteure de la saga.
À réutiliser au quotidien : il n’y a pas que sous la couette (ou sur le piano, la table…) que vous avez envie d’avoir le pouvoir, alors pourquoi ne pas varier les plaisirs et les appliquer aux tâches de tous les jours ? Évidemment, on laissera alors le bondage de côté, car passer l’aspirateur dans ces conditions semble compliqué.
Christian Grey est un grand amateur de fessées et Anastasia ne semble pas s’en plaindre. Cette « punition » devient rapidement un réel jeu sexuel où douleur et plaisir se mêlent. La fessée permettrait d’accroître le plaisir sexuel en augmentant la circulation sanguine dans les fesses et les organes génitaux. Pour que le plaisir soit à son paroxysme, le mieux reste d’alterner des frappes fortes et des frappes plus douces, et de masser régulièrement les fesses du soumis.
À réutiliser au quotidien : pour faciliter votre circulation sanguine...
Afin d’éviter les débordements du côté du dominant, il convient de mettre en place un mot de passe qui servira en fait de signal d’alarme quand la douleur devient plus importante que le plaisir. Reste au couple à choisir quel mot il préfère utiliser. Ce mot de passe permet aussi de donner un pouvoir certain au dominé qui peut à tout moment faire cesser les ébats sans que le dominant ne puisse y trouver à redire.
À réutiliser au quotidien : pour dire que « non, ce soir on préfère regarder The Voice tranquillement sous la couette » ou pour signaler quand ce n’est pas le moment de vous adresser la parole !
Comme dans « Qui veut gagner des millions ? » (nettement moins glamour), il est possible de switcher dans une relation BDSM. Concrètement, cela signifie que l’on inverse les rôles régulièrement ou ponctuellement et que le soumis prend le dessus. Une façon d’équilibrer les pouvoirs et de varier les plaisirs.
À réutiliser au quotidien : pour ne pas toujours être de corvée repassage ou de vaisselle !
Pour pouvoir procurer du plaisir à son/sa partenaire, il faut évidemment être un minimum au fait des zones érogènes que l’on trouve chez l’homme et la femme. Ces zones sont des parties du corps qui permettent de ressentir du plaisir lorsqu’elles sont stimulées. Parmi les zones érogènes les plus connues, on trouve les seins, le pénis, les testicules, le clitoris, le point G… Mais d’autres zones sont aussi sources de plaisir sans que l’on s’en doute forcément, comme les orteils, la plante des pieds, le cou, l’intérieur des oreilles, le nombril ou encore l’intérieur des cuisses. Evidemment, à chacun de découvrir les zones qui lui permettent d’accéder au plaisir.
À réutiliser au quotidien : pour se faire pardonner, le temps d’un petit câlin et de quelques baisers. Ou pour étaler un peu votre science.
Qu’une relation dominé/soumis vous intéresse ou non, ce petit lexique vous permettra de découvrir de nouvelles possibilités et de vous faire plaisir à deux tout en débutant par les bases.
Article rédigé suite à la lecture du livre « Le décodeur de Cinquante nuances de Grey » par Ana de Lis aux éditions First.