C’est en 2009 que Daniel Metzgar, 44 ans, chauffeur de camion, décide de remédier à une vie sexuelle handicapée en se faisant poser un implant pénien gonflable (fait de cylindres pneumatiques).
Pensant tout d’abord que le phénomène était normal, notre homme s’est ensuite rendu compte que son sexe restait en érection, ce qui fut le cas huit longs mois durant.
C’est donc vêtu d’une jogging ample et d’une chemise XL que Daniel a passé ces interminables mois de honte durant lesquels il s’est senti « moins qu’un homme » à cacher cette érection que, selon ses termes, "on n’a pas forcément envie d’exposer à sa famille ou ses amis".
Pire, grand amateur de danse, Daniel n’a plus pu s’adonner à sa passion, son état indisposant ses partenaires.
Cette semaine, il sera face à son urologue Thomas Desperito, lequel argue qu’il aurait prévenu Daniel de faire retirer l’implant après quatre mois d’érection, ce que celui-ci aurait refusé de faire, n’ayant plus de couverture santé. De plus, il ajoute que le scrotum de Daniel (la peau entourant les bourses) ayant atteint la taille d’un ballon de volley-ball (sic), celui-ci aurait dû s’alarmer bien avant de cet état post-opératoire effectivement anormal.
Depuis, Daniel a un nouvel implant mais son pénis aurait perdu 50% de sa taille initiale, ainsi que sa sensibilité…
Il réclame au chirurgien et au groupe médical des dommages et intérêt.