Près d’un homme sur dix aurait le pénis courbé lors de l’érection, d’après Le Figaro. On impute le phénomène à la maladie de Lapeyronie, qui cause des plaques indurées (devenues anormalement dures) dans les tissus érectiles de la verge. Ces indurations peuvent être détectables à la main : la palpation révèle des plaques fibreuses et une perte d’élasticité.
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Conséquence de la maladie, la courbure du pénis peut se diriger dans n’importe quelle direction. Dans certains cas, elle excède les 90°. Les hommes sont généralement touchés à la cinquantaine, mais la maladie peut dans certains cas survenir dès la vingtaine. La cause de la maladie est inconnue.
En plus d’être une source de complexes physiques pouvant mettre à mal la confiance en soi de l’homme, la maladie de Lapeyronie rend l’érection douloureuse. Les relations sexuelles sont rendues difficiles par la courbure : dans environ un quart des cas, la pénétration est impossible. Aucun traitement n’est pour l’heure très efficace. Une récente étude, à paraître dans le Journal of Sexual Medicine, élimine l’option de la lithotripsie (une opération consistant à broyer les calculs urinaires afin que les fragments soient éliminés naturellement dans les urines) comme alternative à la chirurgie.
Trois options sont possibles en matière de chirurgie : l’intervention de Nesbit (redressement de la verge ou cavernoplastie), une greffe veineuse ou de tissu pour remplacer les plaques, ou un implant pénien pour les cas d’impuissance. Cependant, ces opérations peuvent provoquer un raccourcissement du pénis allant de 1 à 2 centimètres.
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