Le « sexting » est mort, vive la « textopornographie » ! Le terme vous paraît peut-être barbare, mais c’est ainsi que cette activité coquine s’appelle désormais. Le Journal officiel, qui publie les textes législatifs et réglementaires, vient de promulguer la traduction française du terme anglo-saxon « sexting ». Deux synonymes du terme « textopornographie » ont été également proposés aux puristes de la langue française : « sexto » et « texto pornographique ».
Le sexto est-il la nouvelle lettre d’amour à l’ère des smartphones ? D’après un récent sondage réalisé par l'IFOP pour un site de sexcams, près d'un quart des 15-24 ans (24 %) affirment avoir eu des conversations à caractère érotique avec des personnes inconnues, par téléphone ou Internet. La même proportion de jeunes se dit prête à réaliser – sinon avoir déjà réalisé – des expériences sexuelles virtuelles non-interactives au moyen des sextapes et sextos.
Comme le souligne Le Monde, le fait d’envoyer des messages à caractère sexuel à son ou sa partenaire n’a cependant rien de nouveau. Des lettres à double sens que s’échangent le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil dans le célèbre roman épistolaire de Choderlos de Laclos aux messages codés qu’envoyaient les soldats au front à leurs fiancées, les messages intimes entre amants n’ont pas attendu les smartphones.
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