10 endroits improbables où les hommes laissent traîner leurs affaires

Faites le test : prenez une grande inspiration comme dans Fort Boyard lorsque les candidats plongent la main dans la grosse boîte pleine d’insectes, et faites de même dans les interstices de votre canapé. Paires de chaussettes roulées en boule, bouts de biscuits, cartes de visite, oh, et tieeens, la télécommande qu’on vous avait soupçonné d’avoir jeté à la poubelle (sic) !

Les hommes sont des petits êtres attentionnés qui, lorsqu’ils rentrent le soir, vêtent avec prévenance les chaises de la maison. Vestes de costume, pull, blouson, cravate… Grâce à lui, aucune ne risque d’attraper froid. Trop mimi. Ou pas.

Certes, l’évier se trouve à quelques encablures du lave-vaisselle. Pourtant, votre prince ménager préfère offrir aux tasses et assiettes sales un petit sas de décompression au fond d’une cuve avant le grand plongeon en eaux troubles. Le pire, c’est que d’avoir entreposé toute cette vaisselle sale au-dessus de la bonde, il en est fier, et pas qu’un peu ! "T'as vu, j'ai tout rangé !"

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Sous prétexte que l’homme n’a pas besoin de sac (« Tsss, c’t’un truc de gonzesse »), et qu’il a bien assez de ses poches pour fourrer son téléphone et… bha c’est tout en fait, celui-ci balance dans votre joli sac griffé ses clés, ses lunettes, son pull, des plans ou tout vivre indispensable à votre balade en amoureux avant de s’étonner que celui-ci soit si lourd (« Nan mais tu mets quoi là-dedans, ça pèse une tonne ! »… Mouais, on sait pas s’il n’y a que notre cabas qui pèse une tonne, finalement).

Non, madame, les toilettes ne servent pas uniquement à assouvir des besoins naturels. Ils ont également la fonction méconnue de réserve à très vieux magazines, bibliothèque, salle de lecture voire cabine téléphonique. Sont donc entreposés dans ce boudoir viril nombre de livres, iPad et autre ordinateur portable qui permettent d’y passer un temps infini sans jamais s’y ennuyer. Comment ça, y’en a qui attendent ?

Le saviez-vous ? Les poignées de porte ont elles aussi d’autres fonctions que celle, basique, de permettre d’ouvrir et fermer un battant. La plus appréciée d’entre toutes est celle de patère, sur laquelle les habitants du logis peuvent accrocher sacs, imperméables, parapluies trempé ou tout autre objet comportant un quelconque cordon lui permettant de pendouiller pour l’éternité contre un panneau de bois.

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C’est bien la peine d’avoir soit-disant cartonné au basket toute sa jeunesse si c’est pour ne même plus parvenir à viser le gros panier avec un caleçon roulé en boule. Echoués, tous ces trois-points ratés jonchent en effet le sol de la salle de bains, attendant qu’une bonne âme (vous) leur fasse rejoindre leurs copines les culottes dans le grand bain des amis sous-vêtements.

La voiture, cette seconde maison de votre concubin, est soumise aux mêmes règles que votre résidence principale, soit celle dite du « petit tas fourre-tout ». Outre les portières, souvent remplies de vieux papiers de bonbons, le lieu de rangement privilégié de votre véhicule reste le réceptacle sous l’accoudoir, dans lequel sont jetés sans ménagement tickets de péage (« il est OUUU le ticket ?! »), lunettes de soleil, pièces en offrande, paquets de chewing-gum, canettes et téléphone. Bha quoi ? Ca sert à quoi sinon ce truc ?

Alors que vous cherchiez à récupérer votre soutif lancé dans le feu de l’action, et que vous passez votre tête sous le côté mâle du lit, horreur, vous tombez nez à poussière avec la cachette secrète de votre compagnon d’oreiller. Notices datées du 20e siècle, bouteilles antédiluviennes, tee-shirts perdus et réclamés maintes fois à cor et à cri… Vous ne le saviez pas, mais une civilisation parallèle évolue dans votre chez-vous.

Pas bête, et parce qu’il en a marre de se faire engueuler, l’homme bordélique trouve souvent la parade bien connue du « tiroir à bordel ». De préférence spacieux, bien planqué et peu accessible, le tiroir à bordel offre l’avantage de pouvoir accueillir tout objet, aliment ou emballage plastique qu’il convient de cacher très rapidement ou lorsqu’on a la flemme de se déplacer (ou qu’il n’y a plus de sac poubelle, par exemple). Exemple : Clac [bruit de la porte ], vous rentrez. « Youhouuu t’es là ? ». Hop, l’homme saute sur le paquet de chips qu’il boulottait tranquillou sur le lit, saisit au passage ses chaussettes roulottées, enfourne le tout avec dextérité dans sa malle aux trésors et vous sourit tel un ange qu’il est : « Bonsoir chérie, tu as passé une bonne journée ? ».

Et vous êtes heureuse.

Un conseil cependant, n’ouvrez jamais, JAMAIS, le tiroir à secrets.