Et même les multi-orgasmes (raison pour laquelle les hommes demandent souvent : « t’as eu un orgasme ? plusieurs ? » euh…) qui secouent élégamment le corps sculptural de l’héroïne, cette grosse simulatrice !
Oui, dans les films, vous n’attendez pas en faisant mentalement vos courses que votre partenaire parvienne à son tour à atteindre les cieux (pendant qu’il espère que vous partiez en multi-orgasme alors que le dîner en même temps que votre intimité menacent de brûler). Non, dans les films, le 7e ciel, vous l’atteignez ENSEMBLE, hurlant votre bonheur de concert et de manière « teeellement » mélodieuse que c’est à se demander pourquoi, dans la vraie vie, les gens ne font pas pareil (c’est ballot).
Non, ne prenez pas cet air ahuri, faire l’amour debout n’est pas si simple, surtout quand on n’a pas le bon écart de taille avec sa moitié. Sur la pointe des pieds, maladroitement accrochée tel un koala à la taille (puis aux cuisses, puisque vous glissez) de son partenaire, que celle qui a réussi à tenir plus de 10 minutes dans cette position prisée des réalisateurs envoie son témoignage certifié à la rédaction. Si vous êtes gymnaste ou patineuse, ça ne compte pas.
Dans les films, toujours en mode koala, les couples adorent se cogner contre les murs, les meubles, en poussant des râles orgasmiques, comme si le simple fait de taper violemment ses fesses et ses genoux contre des surface froides et dures pouvait augmenter le plaisir. Tss, ça fait mal, c’est tout.
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On a beau avoir parcouru des kilomètres en brouette espagnole, tenu des heures sous la couette en plein effort buccal, subi les assauts d’un mâle en rut bien décidé à faire de nous sa chose, dans les films, il semble que tous ces joyeux exercices puissent se faire sans aucun risque de dérapage capillaire ou mascaresque. Dans la vraie vie, on évitera tout batifolage post-brushing.
Dans les films, les protagonistes adorent jeter d’un geste sec et sexy tout ce qui recouvre un bureau, afin d’y caler leurs fesses et s’adonner à leur va-et-vient distingué pendant que les quelques feuilles laissées là virevoltent joliment au vent. Dans la vie, si votre mec balance sur la moquette les déclarations d’impôts en même temps que votre café du matin pour venir coller son anus sur votre table de travail, vous le butez (non ?).
A croire que les héros des comédies romantiques portent tous des futes de strip-teaseurs (avec des pressions le long des jambes, comme ceux des enfants. Sic). Le fait est que, contrairement à nous, les protagonistes ne tirent pas laborieusement sur le bout de leur slim en équilibre précaire sur une chaussette pour pouvoir se jeter enfin, nus, l’un sur l’autre. Ils ont bien de la chance (et bénéficient d’un gain de temps dont beaucoup rêvent).
Dans les films, on ne reste pas bêtement en missionnaire de bout en bout. Non, on enchaîne gaiement une bonne dizaine de positions avec le professionnalisme d’un danseur argentin (super 8, hop, union de la Pieuvre, zou, Brouette, hop, Sexcalier magique, Croix enflammée, Etoile du plaisir, Hélico, Petit pont, Chevauchée arrière et joli final en Lotus à bascule) avant de jouir (ensemble) de cette belle entente scénique. J’a-chète !
Oui, dans les films, on ne s’arrête pas en pleine action pour courir le pantalon roulotté sur les mollets dégoter un préservatif planqué dans un vieux tiroir de bureau. On ne dit pas plein de gros mots en ouvrant le paquet avec les dents, on ne le met pas à l’envers, et aucun bruit de « chtouik chtouik » ne vient gêner Marvin Gaye qui chantonne pendant que nos héros s’ébrouent en toute quiétude (bha oui, puisque les MST n’existent pas).
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Et personne ne passe des heures à tenter de donner corps au désir de son partenaire, lequel n’aurait « pas la tête à ça en ce moment ». Non, dans les films, l’homme, au garde à vous direct et sans les mains, parvient à pénétrer sa partenaire d’un coup adroit (bim !), sans jamais se tromper de chemin ni subir d’inopinées sorties de route.
Ni pet ni gargouillis, ni ploc ploc de corps nus suants ne sauront gâcher la brûlante scène qui emmènera nos deux amoureux en rut au bout de leurs rêves où la raison s'achève.
Oui, dans les films, les visages crispés par la jouissance irradient d’une grâce portée par le plaisir (personne n’y grimace vilainement, ne sue à grosses gouttes, ne pousse de petits cris d’écureuil ni ne souffle comme un bœuf). Quand à l’extase finale, elle est irrémédiablement accompagnée des cris extatiques de la partenaire féminine, emportée par tant de ravissement oh OUI OUI OUI, avant que celle-ci ne s’écroule littéralement sur le poitrail musclé de son Dieu du sexe, lui jetant un regard de biche comblée signifiant peu ou prou : « Mais... qu’est-ce que tu m’as fait grand fou ? »
Eh les mecs, c’est UN FILM hein…
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