Si vos seins ne vous gênent pas et ne vous font pas mal lorsqu'ils sont libérés-délivrés de l'emprise de votre soutien-gorge et que vous poussez un râle de satisfaction dès que vous les sortez de leur cage, vous avez déjà sûrement pensé à changer vos habitudes. Pourquoi ne pas - enfin - passer à l'acte pour de bon ?
Voici six raisons de laisser tomber votre soutien-gorge !
La lingerie, ça coûte cher. Les soutiens-gorge, encore plus. En ne portant plus (ou en portant moins) de soutien-gorge, vous ferez forcément des économies. Rien ne vous empêche d'en garder quelques-uns pour les grandes occasions (ou pour les débardeurs échancrés et les décolletés du printemps), mais vous pourrez au moins laisser vos seins respirer pendant les périodes plus froides, lorsqu'ils seront bien à l'abri sous un petit pull douillet.
Et plus besoin de se casser la tête à assortir sa culotte à son soutif, vous serez libre d'acheter tous les motifs et les matières qui vous font rêver sans penser à les associer à autre chose qu'à vos seins nus.
Vous voyez ce que vous ressentez quand vous arrachez votre soutien-gorge pour le jeter à travers la pièce à la fin de la journée, une fois chez vous ? Imaginez vous sentir comme ça... tous les jours. Ça fait rêver, hein ? En abandonnant votre soutien-gorge au quotidien, vous pourrez ressentir cette sensation de liberté à tout moment - il vous suffira de porter un petit débardeur moulant sous vos vêtements pour maintenir un minimum votre poitrine et roule ma poule, en avant pour la liberté.
Si vous avez peur que vos seins tombent sur vos genoux si vous avez le malheur de les laisser libres plus de deux jours d'affilée, rassurez-vous : une étude menée par Jean-Denis Rouillon, professeur au CHU de Besançon, a prouvé que le port du soutien-gorge était un "faux besoin" et que les résultats à long terme ne différaient pas tant que ça. "Nos premiers résultats valident l'hypothèse que le soutien-gorge est un faux besoin, avait-il expliqué à France Info. Médicalement, physiologiquement, anatomiquement, le sein ne tire pas bénéfice d'être privé de la pesanteur. Au contraire, il s'étiole avec le soutien-gorge".
Face à la propagation des résultats de ses recherches sur tous les sites féminins du monde entier, il a tenu à tempérer un peu ses propos en ajoutant que l'échantillon de femmes dont il a mesuré la poitrine au cours de son étude n'était pas représentatif et que ses résultats n'étaient que préliminaires. Tout dépend de votre poitrine, c'est du cas par cas.
D'abord d'un point de vue physique, parce que vous aurez une entrave en moins à vous infliger, mais aussi d'un point de vue psychologique. Si vous avez toujours porté des soutiens-gorge par habitude plutôt que par envie et nécessité, c'est peut-être le moment de lâcher l'affaire. Vous n'en tirez pas particulièrement de plaisir ? Vous vous sentez à l'aise quand ils sont libres sous un t-shirt chez vous ? Pourquoi ne pas reproduire cette situation tous les jours, alors ?
Peut-être êtes-vous encore un peu trop influencée par ce que la société vous a toujours imposé et cette vision ultra-sexualisée de la poitrine des femmes. Peut-être aussi qu'il est temps qu'on arrête une bonne fois pour toutes d'en vouloir aux femmes d'avoir des seins tout en les suppliant de le rappeler à tout le monde dès qu'il s'agit de séduire un peu. Vos seins n'appartiennent qu'à vous et c'est à vous de décider comment vous les présentez (ou non) au monde - ne laissez pas le regard des autres influencer celui que vous portez sur votre corps.
Si celles qui ont des fortes poitrines sont obligées de porter des soutien-gorge pour le bien de leur colonne vertébrale, pour les petits seins c'est parfois l'inverse. En effet, on a très souvent tendance à porter des soutiens-gorge trop petits et trop serrés, avec des baleines qui écrasent la cage thoracique et qui rentrent dans les seins. Résultat, les bretelles appuient sur les muscles des épaules et ça crée des tensions et des petits soucis respiratoires.
Si le choix logique serait de s'orienter vers d'autres modèles et de s'assurer de n'acheter que des soutiens-gorge vraiment adaptés à votre poitrine, on peut aussi choisir la facilité en arrêtant tout bonnement d'en porter. Vous gagnerez en temps et en argent.
Si vous voulez porter un soutien-gorge vraiment adapté à votre physionomie, il va vous falloir du temps. Beaucoup de temps. Alors certaines me diront "Faux, il suffit de trouver sa vraie taille et de s'y fier pour le reste de sa vie". Ce à quoi je répondrais : "Pfff, même pas vrai."
D'abord parce que chaque marque de lingerie a son propre modèle de taille, un 90 A ne sera pas exactement le même d'une marque à l'autre, ce qui vous poussera à repenser régulièrement votre taille de soutien-gorge. Ensuite, il y a la différence de forme : un pigeonnant ne taillera pas comme un triangle qui ne taillera pas comme une brassière, surtout si vous cherchez à obtenir un résultat différent à chaque fois. Et pour ne rien arranger, la taille de vos seins fluctue souvent au fil de votre cycle menstruel, donc bonjour l'embrouille.
Du coup, si vous le pouvez, c'est vraiment le moment de vous libérer de ces contraintes qui vous suivront jusqu'à la fin de vos jours si vous voulez faire autrement que d'acheter le même modèle de soutien-gorge en cinq exemplaires tous les dix ans.
Alors évidemment, ces conseils ne s'appliquent pas à toutes les poitrines et il est important de faire des choix qui vous conviennent et qui vous mettent à l'aise. Si vous avez envie d'abandonner le soutien-gorge, si le choix du bon modèle vous stresse et que vous vivez très bien sans, alors balancez-moi tout ça à la poubelle et laissez vos seins respirer.