Un match de foot est disputé par deux équipes de 11 joueurs. C’est au sélectionneur, en début de match, de donner sa « feuille de match » à l’arbitre, sur laquelle il a inscrit les 10 joueurs + le goal qu’il a choisi d’ « aligner » sur le terrain. Au cours du match, il aura droit à trois remplacements, qu’il doit gérer astucieusement car, en cas de blessures au-delà des trois remplacements, son équipe n’aura pas d’autre choix que de jouer à dix…
Pour crâner : Faites-vous mousser en montrant que vous savez que « le onze » a été décidé en Angleterre en 1899 car les chambrées des garçons étaient constituées de 10 lits + un surveillant. Ainsi, chaque chambre pouvait avoir son équipe.
L’arbitre, c’est un peu « la maman » du terrain : c’est lui qui distribue les punitions, selon la gravité de la faute commise, et de ses conséquences. Il est bien évidemment contesté en permanence…
Le carton jaune est un avertissement donné pour une faute dont l’importance requiert de « marquer le coup ». Quand on sait que deux jaunes équivalent à un rouge, on comprend qu’après ça, les joueurs se tiennent relativement à carreau.
Le carton rouge est une sanction très lourde : le joueur doit quitter le terrain sans attendre et, surtout, ne peur être remplacé. Du coup, son équipe doit jouer à 10 contre 11… grosse responsabilité ! En plus, il n’a même pas le droit de regarder le match en doudoune sur le banc avec ses coéquipiers mais doit se rendre directement dans les vestiaires. En plus, il sera suspendu au match suivant. Dur !
Enfin rien à voir avec le petit déjeuner si vous entendez que l’arbitre a sorti la biscotte c’est juste l’autre nom donné au carton par les plus footeux.
Pour crâner : Dites que le carton rouge le plus célèbre de toute l’histoire a été donné par l’arbitre Horacio Elizondo à Zinedine Zidane un fameux 9 juillet 2006 pour son coup de tête sur Materazzi. Prenez l’air vague et triste.
Un peno, c’est un penalty.
Lorsqu’un joueur a commis une faute dans la « surface de réparation » (le grand rectangle qui entoure le but… le « salon » du goal, en quelque sorte), le plus souvent l’arbitre accorde un penalty à l’autre équipe.
Un joueur se met donc seul face au goal, qui n’a plus qu’à prier Sainte Rita, celle des causes désespérées, pour plonger ne serait-ce que du bon côté.
Pour crâner : Quand un joueur arme pour un penalty, dites : « Je le sens bien tenter une panenka »… (pour info, et que vous n’ayez pas l’air trop bête, c’est lorsque le joueur, au lieu de tirer en force, tente de prendre le goal à contre-pied avant de pousser la balle en douceur. Le plus souvent, il s’agit d’un petit "lob" généralement en plein milieu du but (ce qui humilie pas mal le gardien qui, de toute façon, plonge 9 fois sur 10 d'un coté ou de l'autre.....en gros votre grand mere plantée là l'aurait finalement arreté... les boules !)
Ne vous inquiétez pas si vous ne saisissez pas bien ce concept car, au final, personne ne comprend très bien le hors-jeu, et ils sont très souvent contestés par les joueurs, les entraîneurs, et surtout les téléspectateurs hurlants.
Un joueur est considéré comme « hors-jeu » lorsque lui ou toute partie de son corps (buste, tête, pieds... à l'exception des bras) est plus près de la ligne de but adverse qu’à la fois le ballon et l’avant-dernier défenseur adverse. Le dernier étant le goal.
Pour crâner : Dites que le hors-jeu, après tout, ça n’est jamais que l’adaptation de l’interdiction de la passe en avant comme au rugby.
Ca, vous voyez forcément ce que c’est, au moins visuellement : c’est quand plein de joueurs se mettent côte à côte, les mains sur leurs parties comme des petits garçons punis.
En fait, c’est comme une espèce de penalty, mais exécuté à l’endroit même de l’infraction commise. Les joueurs de l’équipe adverse ont interdiction de se trouver à moins de 9,15m du ballon jusqu’à ce que celui-ci soit en jeu. La brochette de joueurs qui protègent leurs bijoux de famille, c’est « le mur ».
Pour crâner : dites, l’air de rien, que vous avez « rarement vu un tireur de coup franc comme Juninho » (un joueur Brésilien qui officie à Lyon, leader du championnat).
Il faut tout d’abord bien différencier les équipes de championnat (le PSG, l’OM, Lyon, Bordeaux…), qui recrutent des joueurs de tous pays en les payant, pour constituer la meilleure équipe possible et gagner le championnat de leur pays , et qu’on appelle des « clubs »…
… Et les équipes nationales qui, comme leur nom l’indique, s’opposent entre nations.
A la fin de l’année, le championnat classe les clubs du premier au dernier. Les deux, voire trois premiers pourront affronter les autres grands clubs européens en Ligue des Champions (vous savez, les matchs « hyyyyyper importants » qui passent les mardis et mercedis soir d’hiver, pendant La Nouvelle Star), les quelques suivants feront de même en Coupe UEFA (moins chic).
Pour crâner : Dites que la dernière fois qu’un club français a gagné la « Coupe aux grandes oreilles » (c’est ainsi qu’on surnomme le trophée tant convoité), c’était en 1993, avec l’OM sur une superbe tête de Basile Boli.
Le ballon d’or, c’est un peu comme un César mais pour les footballeurs. Les professionnels de la profession (les journalistes de l’Europe entière) votent pour désigner le meilleur joueur de l’année. And the winner is…
Du coup, le joueur vient le dimanche dans Téléfoot chercher son trophée avec son papa et sa maman qui pleurent beaucoup.
Pour crâner : Dites que « cette année, Cristiano Ronaldo a bien mérité son Ballon d’Or, et qu’il est sûrement meilleur footballeur que conducteur, quand on voit comment il a planté sa Ferrari récemment. »
Non, vous n’avez pas rêvé ! Parfois, vous tendez l’oreille et vous entendez des phrases aussi surréalistes que : « Eh ouiiii une très belle percée de caca qui maîtrise son geste… » sortir de la bouche des commentateurs. Mais c’est quoi ce binz ?
Kaka, c’est le Ballon d’Or d’il y a deux ans. En fait, il est Brésilien et c’est comme ça que l’appelait son petit frère. En vrai, il s’appelle Ricardo. Faut croire qu’il n’avait pas d’ami français pour le conseiller quand il a choisi de faire écrire ce surnom affectueux sur son maillot.
Pour crâner : Rappelez à tout le monde que Kaka a gagné l’année dernière la fameuse « coupe aux grandes oreilles » avec son club, le Milan AC.
Le mercato, c’est la période pendant laquelle les joueurs peuvent être transférés de club à club. Il existe deux périodes de mercato par an, habituellement pendant les deux trêves d’hiver et d’été. En dehors de ces périodes les clubs peuvent effectuer un transfert pour ce qu’on appelle un « Joker » mais c’est très rare et soumis à des conditions bien précises…
En fait, « mercato » signifie « marché » en italien.
Pour crâner : dites que le transfert le plus cher de tous les temps reste celui de Zidane lorsqu’il a été vendu au Real de Madrid pour 75 millions d’euros (encore qu’un éventuel transfert de Kaka [sic] soit prévu comme plus cher encore).
Une équipe nationale a le droit de faire broder une étoile sur son maillot dès lors qu’elle a remporté une coupe du monde.
La France a donc gagné une étoile pour sa victoire de 1998.
Pareil pour les clubs, Marseille porte l’étoile témoin de sa victoire en Ligue des champions.
Pour crâner : Dites que la seule équipe nationale à arborer cinq étoiles est le Brésil. Juste après vient l’Italie, avec quatre étoiles, puis l’Allemagne avec trois.
Voilà ! Vous êtes fin prête pour faire bonne impression auprès des footeux de votre entourage, voire reprendre dignement le flambeau d’Estelle Denis… si vous ne comptez pas vous marier prochainement avec un sélectionneur célèbre bien sûr !