Le tatouage script est à la mode, et ce n'est pas June Bright qui s'en plaindra. Comme le rapporte l'Evening Standard, cette grand-mère anglaise de 82 ans installée à Spalding dans le Lincolnshire, vient de s'offrir son premier tatouage. Pas une aquarelle XXL, pas un petit coeur glissé sur la cheville, mais un tatouage qui a du sens : le prénom de son défunt mari, Derrick, décédé en 2001.
Comme l'a expliqué Naomi, sa petite-fille, June a commencé à avoir des envies de tatouage en découvrant que l'une de ses amies âgée de 79 ans, s'était elle-même fait tatouer des coquelicots sur le poignet. "Cette idée ne l'a plus quittée et elle a passé son temps à me harceler", a révélé avec humour Naomi. En avril dernier, June s'est donc rendue chez Sabotage Tattoo Studio pour se faire encrer la peau pour la première fois. Un rendez-vous presque irréel pour le tatoueur, qui s'est amusé sur Facebook : "Cela montre que l'on n'est jamais trop vieux pour se faire tatouer. June est une dame géniale et c'était un plaisir de la tatouer".
Comme si l'histoire n'était déjà pas assez touchante, l'Evening Standard révèle que June a rencontré son Derrick alors qu'elle était seulement âgée de 13 ans. L'amourette s'est rapidement transformée en véritable romance et les deux tourtereaux sont restés mariés 53 ans, jusqu'au décès de Derrick. A l'origine, la grand-mère souhaitait se faire tatouer les initiales de son époux sur l'annulaire droit, mais cela l'aurait poussé à enlever son alliance. Une hérésie pour June ! C'est ainsi qu'elle s'est retrouvée avec un tatouage sur le poignet.
Touchée et amusée, Naomi a conclu en expliquant que sa grand-mère n'avait même pas cillé face à l'aiguille : "C'était comme si elle était simplement en train de prendre le thé avec un ami".