On vous avait déjà donné six bonnes raisons de vous cacher. En voilà, une septième : faire l’amour sur son lieu de travail peut être dangereux. Une fonctionnaire australienne vient d’en faire la démonstration, alors qu’elle était en déplacement professionnel. En plein ébat amoureux, l’employée s’est blessée au nez, à la bouche, à une dent et souffrirait même de séquelles psychologiques suite à la chute d’une lampe.
L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais la fonctionnaire a décidé de réclamer des dommages et intérêts pour cet « accident du travail ». En effet, les faits – qui remontent à 2007 – s’étaient effectivement déroulés sur son lieu de travail : une chambre d’hôtel réservée par son employeur. Mais la Haute Cour a mis fin mercredi à quatre années de procédure - l'agence australienne de la sécurité au travail Comcare, avait dans un premier temps jugé recevable la plainte de la fonctionnaire - : « La question est : l'employeur a-t-il suggéré ou encouragé l'employée à mener cette activité ? Dans ce cas précis, la majorité (des juges) a estimé que la réponse à cette question était non », a ainsi conclu la cour.
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