En 2014, les 1er et 8 mai tombent un jeudi. Une chance pour les salariés français (et leurs enfants) qui vont, pour la plupart, pouvoir bénéficier de ces fameux week-ends à rallonge printaniers qu'on appelle" les ponts" (sans compter le jeudi de l'Ascension qu'on chômera cette année le 29 mai).
Selon Le Parisien et Jean-Christophe Sciberras, président de l'Association nationale des DRH, "environ la moitié des entreprises [françaises] hors commerce vont faire les ponts et fermer le vendredi, au moins deux des trois week-ends de mai".
La pratique du pont serait-elle spécifiquement française ? Point du tout, puisque l'Argentine et le Japon, qu'on a connu moins coulant, font en sorte que les jours fériés tombent en semaine pour que les salariés disposent du même nombre de jours fériés chaque année. Vive la rigueur ! Ainsi, dans le cas contraire, on déplace alors directement le jour férié enterré au lundi suivant. Pratique.
En revanche, ils est des contrées beaucoup plus hostiles où, crise oblige, les travailleurs se sont vus retirer des jours de congés. En Espagne, pays champion d'Europe de football mais aussi des jours fériés (14 en tout), on évite désormais les ponts en déplaçant systématiquement les jours fériés aux lundis ou vendredis. En Chine, seuls les jours ouvrés comptent. Ainsi, si le jour férié tombe un mardi, les salariés iront travailler le samedi pour "rattraper".
Enfin, le Portugal, radical, a purement et simplement supprimé en 2012 la Toussaint et la Fête-Dieu, deux jours fériés historiques, pour une durée de cinq ans.
Bon à savoir : le 14 juillet tombe cet année un lundi, le 15 août un vendredi, le 11 novembre un mardi et Noël un jeudi. A vos feuilles de congés.