Actuellement en pleine répétition de Lucrèce Borgia de David Bobée, son premier rôle au théâtre, Béatrice Dalle a accordé quelques minutes au magazine Grazia. Un entretien sans langue de bois au cours duquel la comédienne est revenue sur l’image qu’elle renvoie et son attirance pour les mauvais garçons. En effet, celle qui a formé un couple charismatique et passionnel avec Joey Starr ne tarit pas d’éloges sur celui qui s’est reconverti avec succès dans le cinéma. « Lui, c’est mon super ami », lance-t-elle à son propos. « Je ne peux pas concevoir qu’on puisse aimer un homme pendant dix ans et se pourrir dès qu’on est plus en couple. Je l’aime infiniment », confie-t-elle. Et alors que Joey Star était considéré comme un « bad boy » pendant ses années NTM, Béatrice Dalle se félicite de son parcours. « Quand je vois la réputation qu’on lui a faite au début et la manière dont les gens le découvrent aujourd’hui, je suis contente pour lui. C’est un poète Didier (son vrai prénom, ndlr.). Fallait savoir les lires, les textes d’NTM pour s’en rendre compte. D’un côté, j’ai été avant-gardiste ».
Et comme Didier Morville, Béatrice Dalle s’est vue coller une étiquette : celle d’une femme portée sur le sexe, trash et destroy. Aujourd’hui, elle s’en amuse. « On m’a identifié à des choses que je ne suis pas », regrette-t-elle. « On a trop tendance à dire d’une femme libre, qui vit hors des conventions, ou juste comme beaucoup d’hommes vivent depuis des siècles, qu’elle est trash et destructrice. Ouais, moi je n’ai pas de plan de carrière, je vis comme je veux. J’ai plein de défauts mais le calcul n’existe pas chez moi. » C’est dit.