Benjamin Biolay n'est pas homme à se confier, et moins encore lorsqu'il s'agit de sa vie privée.
Pourtant, à l'occasion de la sortie de son album de reprises de chansons de Charles Trénet, le chanteur germanopratin a accordé au Parisien une interview tout en émotion.
Interrogé sur la récente tempête médiatique qui l'a placé en une de la plupart des couvertures des magazines people, Biolay est une nouvelle fois revenu sur sa haine de ladite presse. " Ce n'est pas la presse people qui fait la loi, surtout pas dans la musique. Après ils arrivent quand même à faire du mal aux gens ", a-t-il ainsi déclaré, signifiant une nouvelle fois son statut de victime dans le récent vaudeville dont il est l'un des protagonistes. Revenant sur certaines rumeurs passées, il a également rappelé : " On m'a déjà maqué avec Carla Bruni, ce n'est pas la première fois qu'on raconte n'importe quoi sur moi ", faisant référence à la rumeur qui avait prétendu que le jeune homme avait eu une aventure avec l'ancienne Première dame alors qu'elle était déjà en couple avec le président d'alors Nicolas Sarkozy.
Sur Vanessa Paradis, que la presse présente aujourd'hui comme son ancienne compagne, le papa d'Anna a pourtant accepté de se prononcer. En effet, la chanteuse participe à un duo sur l'album dont il est question – "J'ai ta main " – et sur lequel le journaliste du Parisien a interrogé le chanteur. Contre toute attente, celui-ci a signifié toute l'admiration, intacte, qu'il portait encore à celle qu'il y a peu de temps encore il comparait à " un ange ". " C'est ma chanteuse préférée et une de mes chansons préférées, a-t-il ainsi avoué. Sa présence en a fait un merveilleux petit moment de cinéma, car c'est aussi une grande actrice. Tous les gens sur cet album sont des proches, je les respecte, je les aime. C'est le disque de quelqu'un que j'aime avec des gens que j'aime. " Benjamin aime Vanessa, quelles qu'aient été les circonstances de leur prétendue séparation, qu'on se le tienne pour dit.
Sur le téléscopage de ses actus artistiques et personnelles, Biolay ne décolère pas, et en remet une dernière couche sur ces voleurs de vie dont il parlait déjà il y a quelques jours dans un long entretien accordé au Figaro : " Sortir un disque phagocyté par des rumeurs, c'est une agression dont je me serais volontiers passé. La tentation serait de disparaître loin ou se mettre une balle dans la tête pour qu'on légifère, mais je ne suis pas le pigeon de service. "
" J'ai ta main ", le duo Biolay-Paradis, lui, est à écouter sans modération :