Le 22 janvier 2023 a marqué le Nouvel An Chinois et le début d'une année placée sous le signe du lapin. C'est l'occasion de se pencher sur le sort réservé à cet animal doux, curieux et intelligent, mais néanmoins exploité de diverses manières pour les intérêts humains, que ce soit pour fabriquer des pulls en angora, pour tester des produits cosmétiques ou pour être "produit" et vendu comme animal de compagnie.
L'année du Lapin est donc l'occasion non seulement de célébrer cet animal et de mettre en lumière ses particularités fascinantes, mais aussi de s'engager à consommer différemment afin de ne pas contribuer aux souffrances des lapins.
Cet animal discret est doté d'une très bonne mémoire et d'excellentes capacités d'apprentissage, pouvant notamment utiliser la logique pour résoudre des problèmes. Dans la nature, les lapins vivent en groupes avec une hiérarchie distincte. Ils sont curieux, joueurs et communiquent leurs différentes émotions par le langage corporel.
Malgré cela, le lapin fait partie des espèces animales les plus exploitées, et c'est pour cela que le logo de PETA le représente, bondissant vers sa liberté.
N'achetez pas de produits testés sur les lapins. Dans certains tests, des lapines gestantes sont confinées dans de petites cages et des expérimentateurs leur font ingérer des substances de force afin de déterminer si elles peuvent entraîner des anomalies chez leur portée, avant d'être tuées et disséquées, ainsi que leurs bébés à naître.
En plus d'être effroyablement cruels, ces tests produisent des résultats rarement applicables aux humains. Chacun et chacune de nous peut agir à son niveau en faisant en sorte de ne choisir que des produits non testés sur les animaux, et certifiés par des labels vérifiables.
Les entités PETA ont révélé à de nombreuses reprises que les animaux utilisés dans l'industrie de la fourrure passent leur vie entière confinés dans des cages immondes avant d'être battus à mort, électrocutés, gazés ou écorchés vifs. La plupart des créateurs, marques et détaillants de mode ont tiré un trait sur cette matière issue d'une grande cruauté, mais certains se bornent. Etsy, par exemple, autorise toujours ses utilisateurs à vendre des articles fabriqués à partir de véritable fourrure de lapin.
Aujourd'hui, 89 % des Français se déclarent opposés au commerce de la fourrure, et la production de fourrure est interdite sur le territoire français. Néanmoins, cette loi ne s'applique pas aux animaux domestiques ; les lapins ne sont donc pas protégés et continuent d'être élevés et tués pour la fourrure et pour l'angora.
Dans les élevages producteurs d'angora, les lapins passent leur vie isolés dans des cages insalubres et sans aucun aménagement. Ils n'en sortent que pour des épilations violentes, durant lesquelles ils hurlent de terreur et d'agonie pendant qu'ils sont ligotés, fermement maintenus sur une surface de travail, et qu'on leur arrache les poils à pleine poignée, déchirant parfois leur peau délicate. Finalement, après une courte vie de misère, ces lapins finissent à l'abattoir.
On retrouve de l'angora, même en faible pourcentage, dans de nombreux articles de mode, dont des pulls, écharpes, bonnets... Ainsi, il est toujours bon de vérifier les étiquettes, et de ne pas acheter de vêtements contenant cette matière arrachée aux lapins.
Malgré le fait que les lapins soient des animaux grégaires et sociaux, qui vivent en groupes dans des galeries de terriers qu'ils creusent pour y élever leurs petits, plus de 99 % des lapins élevés en France pour la viande vivent à l'étroit dans des élevages intensifs, où ils sont entassés dans de minuscules cages, sans accès à l'extérieur, et où ils ne peuvent exprimer aucun de leurs comportements naturels.
La meilleure manière d'épargner cette vie de misère aux lapins, et à tous les animaux, est de passer à une alimentation végane.
Les abandons sont en hausse, année après année, et les NACs (dont les lapins) ne font malheureusement pas exception. Trop de personnes achètent ces petits animaux sur un coup de tête – pratique facilitée par les animaleries et des sites tels que Le Bon Coin, qui refuse d'interdire la vente d'animaux – sans prendre en compte la quantité de travail, d'engagement et de ressources nécessaire pour en prendre soin correctement.
Ainsi, ces individus finissent négligés, délaissés dans des refuges déjà surpeuplés ou abandonnés en pleine nature. Toute personne disposant du temps, de l'amour et de l'argent nécessaires peut se rendre dans un refuge ou association, et sauver une vie en adoptant des lapins (au moins deux car ces animaux nécessitent la compagnie d'un congénère) et expliquer à tous ses proches pourquoi il ne faut jamais acheter d'êtres sensibles auprès d'entreprises ou personnes cherchant uniquement à en tirer profit.
Par PETA France