C’est parce que c’est la viande la moins chère que les Français plébiscitent la viande de poulet. Certes, sur les marchés, chez le boucher, voire même dans certains supermarchés, on trouve encore des volatiles à un prix plus élevé - qui aura grandi dans un univers beaucoup moins concentrationnaire. Mais le mal semble fait, et pour répondre à une demande sans cesse grandissante tout en cassant les prix, les industriels ont mis au point des techniques d’élevage particulières, impliquent des conditions de vie abominables pour les animaux. Le blog de Périco Légasse, sur le site du journal Marianne, souligne notamment qu’élevé dans ces conditions, les poulets sont saturés d’antibiotiques, pour éviter que les maladies ne se propagent, ce qui a aussi pour effet de rendre « certaines bactéries résistantes aux traitements médicaux et provoque de plus en plus de décès ».
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Selon le site Coulisses-TV, les poulets croupissent à plusieurs « dizaines de milliers » d’individus dans des espaces très restreints. Alors qu’il y a-t-il exactement dans nos nuggets, blancs et autres cordons-bleus ? Pourquoi les os se décollent-ils aussi facilement des poulets bon marché ? Le reportage que Capital a mené durant de longs mois, révèle les résultats d'une enquête qui met en lumière un business normalement peu habitué des projecteurs.