Après une réunion mardi, le groupe de hard-discount Dia explique, selon Europe 1, avoir « entamé les actions opportunes pour vendre la totalité de ses activités en France ». Soit 900 magasins. Selon le Nouvel Obs, le hard-discount serait en perte de vitesse générale en France, après avoir culminé à 15% de part de marché en 2009, au bénéfice des acteurs traditionnels de la grande distribution. Paradoxalement, le bénéfice net du groupe (rentable hors de l’hexagone) a augmenté de 9,4% au premier trimestre 2014.
Cité par France Inter, Thierry Coquin, le délégué central CGT du groupe en France, a dit son inquiétude sur le devenir des 7.300 salariés de l’entreprise: « On estime qu’il pourrait y avoir 200 magasins en moins » au terme de la vente. Toujours selon le délégué syndical, jusqu’à 1500 empois pourraient être directement menacés.