Ce qui s'est passé au sein de la garderie de Lightbridge Academy dans l'état du New Jersey aux Etats-Unis dépasse l'entendement. Alors qu'elles étaient employées pour assurer le bien-être et la sécurité des petits pensionnaires de l'établissement, Chanese White et Erica Kenny auraient organisé de véritables combats entre les enfants dont elles étaient responsables.
Agées respectivement de 28 et 22 ans, les deux jeunes femmes qui travaillaient ensemble ont été trahies par la diffusion d'une vidéo sur Snapchat (rapidement retirée depuis), où l'on apercevrait distinctement des fillettes et des garçonnets de 4 à 6 ans, se battre sous les encouragements d'Erica Kenny. Une preuve accablante pour la puéricultrice, qui incite ses petites victimes à se taper toujours plus fort.
Si aucun des enfants n'a heureusement été blessé suite à ces bagarres collectives, les deux suspectes encourent tout de même une peine pouvant aller jusqu'à 3 ans de prison. Inculpées pour "maltraitance d'enfants au 4e degré et mise en danger d'enfants", Chanese White et Erica Kenny ont été assaillies par les journalistes ce vendredi 4 septembre.
Imperturbables à l'antenne, elles ne révéleront rien face caméra, mais finiront toutes les deux par plaider non coupables devant la cour de justice.
Une décision qui ne devrait pas jouer en leur faveur, si l'on en croit les conclusions d'une affaire similaire ayant eu lieu en 2012. Car si vous pensiez que l'effrayante histoire de Chanese et Erica était un cas isolé, vous faites malheureusement erreur...
Il y a de ça trois ans, dans une crèche du Delaware, ce sont trois autres nourrices qui se sont amusées à reproduire des combats d'enfants. Un "Fight Club" organisé, qui s'est fait repérer exactement de la même façon : en tombant par hasard sur l'une des vidéos des jeunes enfants en pleine action sur le web.
A l'époque, les témoignages de la police étaient accablants pour les accusées. Sur la vidéo incriminante, Tiana Harris, 19 ans, Lisa Parker, 47 ans, et Estefania Myers, 21 ans, encourageaient les petits dont elles avaient la charge à s'échanger de véritables coups de poings. Sur la bande, on entendait distinctement un enfant se plaindre après s'être fait pincer. Voici ce que l'une des femmes censée prendre soin de lui, lui répond alors : "Pas de pincette, que des coups de poing".
Des paroles terribles qui reflètent bien les images d'une violence extrême, que la police a été obligée de visionner : "C'est une vidéo difficile à regarder. L'un des enfants impliqué court vers l'un des adultes pour être protégé, mais elle le fait retourner au combat".
Malgré le motif de leur inculpation, les trois femmes s'étaient montrées coopératives selon la police et avaient donc été rapidement libérées en échange d'une caution de 10 000 dollars.