À l’occasion de la sortie de son troisième album intitulé Distant Lover, l’actrice et rockeuse Emmanuelle Seigner a accordé une interview au Figaro madame et a longuement parlé de sa passion : le rock pur et dur. Non sans écorcher au passage le rock ni pur ni dur.
« J’ai découvert le rock vers l’âge de 12 ans », a expliqué Emmanuelle Seigner. « Un petit ami m'avait donné Transformer de Lou Reed, avec la chanson "Vicious" qui m'a immédiatement scotchée. Après, ça a été la découverte des Stones, des Kinks, des groupes punks, des Stooges, puis de Nirvana, des Smashing Pumpkins, ... » Évidemment, avec sa sœur Mathilde « qui a toujours aimé les trucs ringards » et qui écoute Michel Sardou, l’entente musicale n’est pas au top : « Quand elle passait un disque de Sardou, je le retirais et le cassais en deux […], crac! ». Maintenant, la chanteuse est mariée à Roman Polanski qui écoute… Céline Dion. Pauvre Emmanuelle.
Sur son album, qu’elle a choisi d’interpréter en anglais, Emmanuelle Seigner est très claire : « Je voulais un album très rock, dans l'esprit des Strokes, des Jesus & Mary Chain, de Blondie, des Raveonettes ou des Runaways, le groupe de Joan Jett. On ne peut pas faire ça en français. Nous n'avons pas une langue très rock'n'roll, vous savez. Peu de gens ont réussi à faire du rock crédible en français. » Et la chanteuse de conclure : « Téléphone, ça a toujours été nul. Franchement, c'étaient les Rolling Stones de Bécon-les-Gonnesses, non? » Ils apprécieront.
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